La Ligue nationale de football professionnel (Linafp) vient d’annoncer la nouvelle date de démarrage du championnat de football, prévu le 11 janvier. Un horizon qui pourrait se heurter à la fermeté des clubs de D1 et D2, qui conditionnent le démarrage de la compétition par une rencontre avec la tutelle, au plus tard le 15 décembre.

Prévue le 11 janvier 2019, la reprise du championnat est incertaine. © Linafp

 

Au terme d’une réunion avec les clubs de D1 et D2, la Ligue nationale de football professionnel (Linafp) a annoncé les nouvelles dates de démarrage des compétitions nationales de football. La reprise du championnat de D1 a été fixée au 11 janvier 2020, tandis que le championnat de D2 débutera le 26 du même mois.

Prenant acte des nouvelles dates, les clubs de D1 et D2 ont conditionné le respect de ces dates par une exigence : la réponse de la tutelle à leur courrier transmis le 26 octobre. Dans la correspondance adressée au ministre des Sports, les clubs souhaitaient être édifiés sur le nouveau format du championnat national de football.

Ces derniers avaient proposé que le championnat revienne à un format semi-professionnel. Ils veulent savoir, dans ce cas de figure, quels seraient leurs devoirs et les engagements de l’Etat. A ce jour, Franck Nguéma n’a jamais répondu à leur sollicitation. Un silence de la tutelle que les clubs ont qualifié de «mépris et manque de considération».

«Refuser de rencontrer les dirigeants de clubs que nous sommes, pour discuter des difficultés du championnat, montre que le problème est ailleurs», a regretté le président de l’association des clubs de football professionnels. Landry Nkéyi a réitéré l’ultimatum fixé par les clubs. «Le 15 décembre, s’il n’y a toujours pas de visibilité quant aux points évoqués dans notre courrier, le 16, nous arrêtons et renvoyons les enfants dans leurs familles», a-t-il prévenu.

Début décembre, le ministre des Sports a annoncé l’imminence de la reprise du championnat, avec l’assurance du sponsoring de la compétition par la Gabon Oil Company (Goc), à hauteur de 1,3 milliard. Mais l’exigence des clubs pourrait bien fausser les plans de Franck Nguéma.

 
GR
 

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