Les clubs de D1 et D2 ont décidé de boycotter la reprise du championnat national de football, prévu le 23 novembre. Ceux-ci boudent notamment la part du budget du championnat qui leur a été allouée par la Ligue nationale de football professionnel (Linafp).

Selon les clubs de D1 et D2, le championnat national de football ne reprendra pas le 23 novembre 2019. © facebook.com/Linaf

 

Le championnat de football 2019-2020 ne démarrera pas le 23 novembre, comme annoncé par le ministère des Sports. Au terme de l’assemblée générale de la Ligue nationale de football professionnel (Linafp), le 16 novembre à Libreville, les clubs de D1 ont décidé de boycotter la reprise du championnat. Ces derniers reprochent notamment à la ligue de ne pas les avoir associés dans la confection du budget du championnat, en plus de s’y tailler la part du lion.

«Dans son projet de budget, la Linafp se taille la part du lion avec 400 millions de francs, contre 40 millions pour chaque club de D1, et 25 millions pour ceux de D2», a affirmé un responsable de club à l’issue de l’assemblée de la Linafp. «Cela, nous ne pouvons l’accepter, dans la mesure où nous sommes les principaux acteurs du football gabonais. C’est donc pour cette raison que nous avons rejeté cette proposition», a ajouté le responsable, relayé par L’Union.

Selon le calendrier arrêté par le ministère et la Linafp, les championnats de D1 et D2 devaient reprendre en novembre, pour s’achever en mai 2020. 14 clubs vont prendre part à la compétition en D1 et 12 en D2. «Il n’y aura pas de reprise du championnat le week-end prochain», ont insisté les clubs de football. Ceux-ci conditionnent la reprise du championnat par deux préalables. Ils exigent d’être associés à la confection du budget de la saison 2019-2020 et, la réorganisation du modèle du championnat.

«Comme vous le savez, l’ancien modèle a échoué parce que nous avons mis la charrue avant les bœufs», a reconnu le président de l’association des clubs professionnels de D1 et D2. «Il est temps pour nous de revenir au semi-professionnalisme, comme au Ghana», a estimé Landry Nkéyi. En boycottant la reprise du championnat, les clubs viennent de mettre une épine dans les pieds de la ligue et le ministère des Sports.

 
GR
 

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