Alors que l’on s’attendait à ce que ce soit la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) qui choisisse le sélectionneur des Panthères et le Directeur technique national (DTN), il n’en est rien. La décision finale revient au gouvernement, car c’est lui qui paie les deux techniciens.

Selon le ministre des Sports (photo), c’est le gouvernement qui choisira le nouveau coach de l’équipe nationale et le DTN. © Capture/Youtbube Urban Fm

 

La Fédération gabonaise de football (Fegafoot) semble être vite allée en besogne, en promettant de révéler les identités du sélectionneur national et le Directeur technique national (DTN), le 13 mai. 24 heures plus tard, aucune information n’a toujours été révélée sur les «heureux élus».

Il semblerait que la décision finale n’incomberait pas à l’instance faitière du football national… mais plutôt au gouvernement. En effet, la Fegafoot a transmis deux rapports au ministère des Sports. Un sur les conclusions de la commission d’évaluation des dossiers pour les postes de sélectionneur et DTN ; tandis que l’autre est celui du Comité exécutif (Comex), instance suprême de la Fegafoot, sur le choix du sélectionneur et le DTN.

«Ces rapports seront transmis au gouvernement qui procédera à son tour au choix du nouveau coach et du directeur technique national», aurait lancé le ministre des Sports, selon une source proche du dossier. «Le ministère intervient parce que c’est l’État qui paye les deux techniciens. Si ce n’était pas le cas, cela se ferait comme ailleurs, où c’est la fédération qui choisit le coach parce qu’elle le paye», aurait affirmé Alain-Claude Bilie-By-Nze.

Rien n’a filtré cependant sur l’échéance à laquelle le gouvernement fera le choix des «heureux élus». Par ailleurs, ce choix sera-t-il celui du Comex ? La question demeure entière, les Gabonais s’impatientent et les pronostics vont bon train.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Tsuo, c’est le gouvernement qui choisit maintenant le sélectionneur? Bilié-Bi Nzé à 2 milliards pour la tropical Amissa Bongo et pas 25 millions pour la preparation du match perdu contre le Rwanda de Paul Kagamé, c’est parce qu’il choisira l’entraineur que le Gabon deviendra champion du monde. Mieux Bilié Bi Nzé prend la présidence de la fégafoot et soit aussi l’entraineur. Ainsi ça ira mieux.

    En vérité notre administration et nos institutions auraient mieux fonctionné sans la tutelle des ministres. Nos techiciens et experts voient leur créativité et la qualité de leur engagement à servir le pays sabotés par la sorcellerie des gens comme Bilié Bi Nzé qui a 0 compétence, 0 expertise mais tout de même expert à la place des experts

  2. Fayo dit :

    Donc comme c’est l’état qui paye, l’état va faire obstruction à l’organe qui a les compétences et l’expertise pour mieux gérer le foot gabonais? L’état c’est Alihanga, Bilié Bi Nzé, Ali Bongo où les gabonais qui reconnaisse en la fégafoot la légitimité se gérer leur équipe nationale? L’état est certainement restrain à la famille Bongo, au Mogabo et à l’ajev. Qu’on dissolve la Fégafoot.

  3. Le maréchalat du Roi Dieu dit :

    «Ces rapports seront transmis au gouvernement qui procédera à son tour au choix du nouveau coach et du directeur technique national» mais c est quoi l’expertise du gouvernement en matiere de sport ? I don’t understand this people

  4. Mkt dit :

    Payer les deux techniciens n’est pas la raison. Le gouvernement a l’oeil administratif alors que la fédé a l’oeil technique. Pour des raisons d’objectivité, M le ministre laissez la fédé choisir le sélectionneur et le DTN.
    L’expérience montre que les choix du gouvernement ont été toujours subjectifs. Et la conséquence, notre équipe nationales a toujours fait de mauvaises prestations. Si vous insistez le malheur du foot ball gabonais c’est le gouvernement.

  5. moundounga dit :

    Bjr. Pourquoi faire débat, la cause est toute trouvée. Si le sport au pays est malade c’est à cause du gouvernement. regardez les prestations individuelles à l’instar de celle de PEA, ANTHONY OBAME pour ne citer que ces deux là irréprochables. Mais dès que l’on aborde le sport de masse ou collectif au Gabon les eaux du KOMO nous engloutisse. En cause: les vrais personnes (non seulement désignées par Dieu, ayant aussi fait l’école pour et leur preuve afin de mettre en « haut » le Gabon sportif) sont rejetées. le direction que prend le choix du nouveau coach et dtn du foot au Gabon nous conduit une fois de plus à l’échec Vous pariez combien ?

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