Le Programme national de lutte contre les infections sexuellement transmissibles (PNLIST) a restitué, le 27 novembre à Libreville, les résultats d’une enquête sur le VIH/Sida en milieu scolaire. De ce sondage, qui vise à mettre en place un projet pilote de sensibilisation-dépistage contre cette pathologie, il ressort que 59% des élèves ignorent ce qu’est le VIH/Sida.

Selon une enquête du PLIST, 59% des élèves ignorent ce qu’est le VIH/Sida, alors que cette notion ne leur est pas étrangère (illustration). © Gabonreview

 

Les résultats d’un sondage sur le VIH/Sida en milieu scolaire, organisé par le Programme national de lutte contre les infections sexuellement transmissibles (PNLIST), ont été restitués, le 27 novembre à Libreville. Réalisé sur un échantillon de 1150 élèves, le sondage vise à mettre en place des points de dépistage anonyme et volontaire du VIH/Sida en milieu scolaire.

«Le ministère de l’Éducation nationale a un premier problème au départ», a reconnu la coordonnatrice du Comité de lutte contre le sida du ministère de l’Éducation nationale (Colusimen). «Il y a un vide juridique parce que nous avons des textes qui ne permettent pas de dépister nos jeunes. Les choses sont en train de se formaliser et avec le PLIST, nous pensons que beaucoup de choses vont se faire», a espéré Marie Laure Eliwa, relayée par la télévision Gabon 1ère .

Le sondage a touché 11 établissements d’enseignement secondaire de Libreville, dont sept du secteur public, deux du secteur privé d’utilité publique et deux du secteur privé confessionnel. L’enquête a notamment démontré que 99,5% des élèves ont entendu parler du VIH/Sida, dont 18,11% ont pu définir le VIH, alors que 59% n’ont aucune connaissance sur le sujet.

«Nous nous sommes rendu compte que les adolescents étaient de plus en plus vulnérables aux infections sexuellement transmissibles en général, au VIH en particulier», a souligné la coordinatrice du projet de sensibilisation/dépistage du VIH/Sida en milieu scolaire. «On s’est alors demandé comment faire pour atteindre cette cible. Pour y arriver, il faut aller à l’endroit où elle est en permanence, si possible, aller au sein des établissements pour y prodiguer des conseils, sensibiliser et dépister si nécessaire», a indiqué Diop Barry.

Ce projet pilote, qui permettra aux jeunes et adolescents d’accéder aux conseils, dépistages et soins liés au VIH/Sida, mérite d’être étendu à l’intérieur du pays pour de meilleurs résultats.

 
GR
 

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