Une mission de contrôle de routine effectuée par les agents de la mairie de Libreville, notamment dans le 2e arrondissement, au quartier dit Cocotiers, a conduit, entre le 11 et le 12 novembre, à la saisi de près de 1000 produits périmés et avariés, impropres à la consommation.

Une vue des produits impropres à la consommation saisis dans le 2e arrondissement de Libreville par la Mairie. © Facebook/leandrenue

 

Menée du 11 au 12 novembre dans le 2e arrondissement de Libreville, l’opération de contrôle de routine au quartier dit Cocotiers, faite par les agents de l’Inspection générale municipale de l’hôtel de ville, a permis de saisir plus de 952 produits divers périmés et avariés, selon les chiffres de la Mairie.

L’opération a permis la saisie de produits alimentaires de grande consommation (lait, sucre, tomates, jus de fruit, biscuit, etc.) Des produits cosmétiques ont également été saisis. Selon les agents de la mairie, la date de péremption de ces produits était déjà dépassée de trois mois, voire plus.

«Ces commerçants avides d’argent et inconscients ne se rendent pas compte des dangers occasionnés sur la santé des consommateurs. On comprend mieux pourquoi ils sont réfractaires aux contrôles de la Mairie», a fait remarquer un agent de l’Inspection générale municipale de l’hôtel de ville. «Cette situation déplorable devrait interpeller le consommateur sur la nécessité de vérifier les dates de péremption sur tout article avant achat», a-t-il ajouté.

Si les responsables des commerces dans lesquels ces produits ont été trouvés se défendent en invoquant leur ignorance, ils reconnaissent néanmoins la gravité des faits. «Dans la boutique, il y a un million d’articles sur les étagères parmi lesquels certains n’ont pas les mêmes dates de péremption, même si vous avez mille yeux, ce n’est pas facile de se retrouver», a déclaré un tenancier d’épicerie.

Face à la gravité des faits, le Secrétaire général de la Fédération des commerçants, Mamadou Manga, n’a pas manqué de rappeler à l’ordre l’ensemble des commerçants à plus de rigueur dans la gestion de leurs stocks. «Il arrive souvent que sur un carton vous trouviez une certaine date, mais qu’en l’ouvrant une autre date figure sur le fond du produit. J’accuse les grossistes, ce sont eux qui font en effet venir des conteneurs sans pouvoir écouler toutes les marchandises au cours de l’année», a indiqué Mamadou Manga.

Après cette saisie, la mairie a indiqué que ce stock va être déposé au parquet de la République pour l’application des dispositions légales face à ce genre d’acte. De même, les dossiers des accusés y ont été transférés pour jugement.

 
GR
 

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