La Fondation Mohamed VI des Oulémas africains, section Gabon, a organisé, le 18 janvier, à Libreville, en partenariat avec le Conseil supérieur des Affaires islamiques du Gabon (CSAIG), la deuxième édition du concours national de mémorisation du Coran.

L’ambassadeur du Maroc, Abdallah Sbihi, remettant son prix à l’un des vainqueurs de ce concours national de mémorisation du Saint-Coran, le 18 janvier à la Mosquée Hassan II de Libreville. © D.R.

 

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La deuxième édition du concours national de mémorisation du Coran s’est tenue le 18 janvier à la Mosquée Hassan II de Libreville. Plusieurs pratiquants de la religion musulmane ont mis cette épreuve à profit, pour tester leur capacité à transmettre et à inculquer à leurs coreligionnaires, les bienfaits de l’islam. La vocation de cette initiative est d’enraciner les valeurs cardinales de l’islam, afin que sa pratique ne soit corrodée par l’ignorance, la déviation et l’extrémisme.

Présidé par l’ambassadeur du Royaume chérifien au Gabon, Abdallah Sbihi, en compagnie, entre autres, du président du Conseil supérieur des Affaires islamiques du Gabon, l’Imam Ismaël Océni Ossa, le concours a permis de primer trois concurrents dans trois différentes catégories : Hamdone Diallo, Mohamed Wague et Mohamed Da Bah.

Selon le diplomate marocain, cette initiative est portée par la vision du Commandeur des croyants, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, celle d’un islam du juste milieu qui prône la paix, la tolérance et la coexistence et rejette toutes les formes d’ignorance, de haine et d’extrémisme.

Abdallah Sbihi a indiqué que la Fondation Mohamed VI des Oulémas a été créée conformément aux hautes orientations de Sa Majesté, le Roi Mohamed IV. «Nous savons qu’un des principaux vecteurs consiste avant tout à sauvegarder, à renforcer la paix, la stabilité et la fraternité. Telles sont les valeurs qui constituent le socle de notre religion, le but étant de transmettre et d’inculquer à tous, les bienfaits de notre religion pour que sa pratique soit prémunie de l’ignorance, de la déviation et de l’extrémisme», a-t-il expliqué.

Pour lui, ce concours a été organisé conformément à la haute sollicitude et l’intérêt particulier dont Sa Majesté, le Roi Mohamed VI, ne cesse d’accorder pour encourager la mémorisation, la psalmodie du Coran.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Lavue dit :

    Les organisateurs de tels concours ne doivent pas perdre de vue que le Gabon n’est pas une terre d’islam. Ce pays à ses croyances ou religions bantoues (bwiti, djembè, Ndjobi, etc.) sur lesquelles reposent son histoire spirituelle et qui font son originalité et sa fierté. A cela s’ajoute le christianisme que lui a légué l’histoire de la conquête de l’Afrique par les forces étrangères.
    Aujourd’hui les immigrés ouest-africains et les partenaires nord-africains veulent asseoir l’islam au Gabon. Ils doivent comprendre que les Gabonais ne sont pas en manque de repère religieux ou spirituel. Pour cohabiter avec les autochtones on doit se montrer tolérant. Ces musulmans qui exigent qu’on se convertissent à leur religion si on veut se marier à eux, font-ils preuve de tolérance religieuse? Comment peut s’opérer une véritable intégration quand il n’ y a pas de rapprochement des personnes. Regardez l’exemple de la France. Je crains que le Gabon ne finisse comme ça, avec de faux problèmes de religion, des fanatiques. Quant au commandeur des croyants MOHAMED VI, je ne pense pas que son rôle de commandeur intéresse les gabonais, même musulmans. Il est commandeur des croyant au Maroc, que ses actions se limitent là-bas.
    Le Gabon qui n’est pas un pays musulman doit être vigilant, il ne reviendra pas à d’autres personnes de choisir une religion pour nos enfants ou petits-enfants.
    Soyons vigilants.

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