Présidé par le ministre de l’Economie, le comité monétaire et financier national s’est réuni le 16 juin à Libreville, où il a passé en revue la situation économique du pays, caractérisée notamment par une hausse du Produit intérieur brut (PIB).

Le ministre de l’Economie et de la Prospective, Christophe Akagha-Mba. © news.alibreville.com
Le ministre de l’Economie et de la Prospective, Christophe Akagha-Mba. © news.alibreville.com

 

Situation plutôt satisfaisante pour l’économie nationale. Du moins, à en croire les conclusions du comité monétaire et financier national, qui s’est réuni le 16 juin dernier à Libreville sous la présidence du ministre de l’Economie. Concrètement, le comité fait état d’une progression du Produit intérieur brut (PIB) à 5,1% en 2014 contre, cependant, 5,6% en 2013 ; alors que les prévisions de 2013 tablaient sur une hausse à 6,5% pour 2014. «Les économistes et monétaristes de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) sont plus optimistes que le gouvernement gabonais sur le taux de croissance de l’économie en 2014», a commenté Christophe Akagha-Mba.

Passant en revue le secteur primaire, le comité a constaté une réduction de la production pétrolière au premier trimestre 2014 mais aussi un fléchissement de la production de manganèse sur la même période, en raison du niveau des stocks mondiaux. Le secteur secondaire, quant à lui, a réalisé de belles performances en dépit d’un tassement dans certaines branches comme le caoutchouc et le tabac, du fait de la baisse des cours internationaux et d’une demande extérieure fébrile. Par ailleurs, la branche BTP constitue un excellent levier de croissance.

Le secteur tertiaire, lui aussi, participe positivement à la hausse de croissance, tiré notamment par le commerce général. Même son de cloche pour les télécommunications et le transport aérien qui enregistrent des résultats en hausse. Enfin, le comité a relevé une hausse de la masse monétaire de 2212 milliards de francs CFA en mars 2013 à 2224,5 milliards en mars 2014, soit une hausse de 0,6%.

 

 
GR
 

9 Commentaires

  1. Madouaka dit :

    Je suis toujours surpris, bien que n’étant pas économiste, de voir le satisfecit des ministres gabonais face aux chiffres de la croissances. Au Gabon nous avons une économie basé sur la vente des matières premières: la croissance traduit le fait que nos recette ont augmenté par rapport à l’année d’avant: ça ne renseigne en rien sur
    -les créations d’emploi,
    -le niveau de vie des population
    -la consommation
    -l’investissement
    Alors se gargarisons t-on souvent au ministère de l’économie gabonaise avec ce chiffre?
    En France un 0.5% de croissance se traduirait par une baisse du chômage au Gabon je n’en vois jamais les effets. Est ce que notre croissance ne traduit rien d’autre que le prix des matières première?

    • Franck dit :

      La croissance est un phénomène quantitatif. elle mesure l’évolution de la croissance sur une période, en générale une année par rapport à la précédente.

      5% de croissance prévue signifie que le pays produira d’avantage de richesse cette année par rapport à l’année dernière. Concrètement l’État verra ses recettes augmenter (taxes,royalties etc), et les entreprises feront plus de profits.

      Cela crée un environnement économique qui peut favoriser l’emploi dans le privé(des entreprises plus riches, se développent et embauchent), et le public via les investissements ou les services publics (école,santé…).

      Le développement, lui, est plus qualitatif et se mesure par l’amélioration réelle des conditions de santé, d’éducations, de pouvoir d’achat etc.

      En résumé, le Gâteau Gabon augmente (croissance), l’usage qui en sera fait déterminera l’amélioration des conditions de vie (développement).

  2. Nza Fe dit :

    @madouaka je partage votre pessimisme. Des chiffres erronés qu’on fabrique au labo de Manf 10, mais qui n’ont cependant aucune incidence heureuse sur les conditions de vie des Gabonais. Alors qu’on manque encore quasiment de tout…

  3. tat'mboum dit :

    Du bla bla, croissance -5,1% oui car la croissance se vit dans le quotidien.Quand on pense que le Gabon a perdu de l’argent pour former des clows de service ooooooooooooooooooohhhhhhhh pauvre Gabon quand le mensonge devient une réalité

  4. muru cocu dit :

    Taux croissance de 5,1% et je ne ressent rien sinon que la misere on nest pas ma boule comme vous nous le peuple. vous vous mentez vous meme

  5. Mouthou dit :

    5,1% de croissance et on réduit le budget annuel de l’Etat……! Comment comprendre augmentation des recettes de l’Etat et réduction du budget? Où est le hic….?

  6. On aura tt vu dit :

    Ne nous moquons pas du peuple gabonais svp! Il peut avoir augmentation des recettes annuelles, mais ce n’est pas de la croissance, pcq cette dernière est homogène; On doit la sentir partt au Gabon, srtt dans les grandes villes!!! Alors où est cette croissance, ou alors où va t-elle? dans les poches de ceux qui la clament pcq’ils la sentent eux. Même les fonctionnaires souffrent pr avoir leur dues, le privé est contrarié par une hiérarchie de pot de vin et les étudiants nationaux matraqués pcq’ils réclament leur droit et les gab à l’étranger délaissés! Franchement de quoi parle t-on? Chez les autres, ya des grands projets visibles et à effet d’entrainement. ce semblant de croissance n’est pas seulement insuffisant, elle est insultante…

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