À l’initiative du ministère de la Justice, une fouille spontanée a été menée, le 20 janvier, à la prison centrale de Libreville. À la stupéfaction générale, des centaines d’objets prohibés ont été découverts.

La fouille à la prison centrale de Libreville a permis de dénicher des centaines d’objets prohibés. © L’Union

 

Une fouille inopinée s’est déroulée, le 20 janvier, au pénitencier de Libreville. Organisée par le ministère de la Justice, en partenariat avec le parquet de Libreville, cette opération a permis de saisir plusieurs objets dangereux, pourtant prohibés dans ce milieu carcéral.

Initiée par le ministre de la Justice, Antonella Ndembet, cette opération conduite par le procureur de la République, André Patrick Roponat, a donné lieu à la découverte de nombreux objets interdits à l’exemple des armes blanches, des téléphones portables, des stupéfiants. Le bilan de l’opération fait état principalement d’une centaine de téléphones portables, de plusieurs kilogrammes de chanvre indien, de paquets de cigarettes, de calculatrices, de produits psychotropes, des lames-rasoir, de bijoux, de marteaux, de couteaux.

«L’objectif de la fouille à la prison centrale de Libreville consiste à essayer de juguler toutes sortes de trafics qui se développent dans le milieu carcéral», a précisé la ministre de la Justice, Antonella Ndembet.

Au regard du stock de produits et de matériels saisis, les mêmes questions persistent et demeurent sur la provenance de ces outils. «Comment ces objets ont-ils fait pour se retrouver en si grand nombre dans ce milieu hautement sécurisé ?», «N’y a-t-il pas de complicités internes et externes ?», «Que font les gardes prisonniers au regard de la quantité d’objets retrouvés ?». «Que sont devenues les personnes chez lesquelles les produits et outils prohibés à la prison avaient été saisis lors des précédentes fouilles ?»

Pourtant l’ancien ministre, Edgard Mboumbou Miyakou, avait annoncé des «mesures fortes» à l’encontre des personnes impliquées dans ce trafic, «qu’elles soient simples agents, subalternes ou officières supérieures». Mieux encore, l’étonnement est grand lorsqu’on sait que le système de surveillance de la prison centrale de Libreville a été renforcé, il y a quelques mois, grâce à l’installation de la télésurveillance.

 
GR
 

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