Le représentant-résident du Fonds monétaire international (FMI) au Gabon, Marcos Poplawski-Ribeiro, a été reçu en audience, le 20 novembre, par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale. Les échanges ont porté sur l’examen des programmes conclu avec l’institution de Breton Woods.

Le chef du gouvernement gabonais et le représentant résident du FMI au Gabon, le 20 décembre 2019, à Libreville. © Com. gouvernementale

 

Le représentant-résident du Fonds monétaire International au Gabon, Marcos Poplawski-Ribeiro, s’est entretenu, le 20 novembre, avec le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, sur l’état d’avancement des programmes initiés par le FMI en faveur de la République gabonaise. Pour le représentant du FMI, le Gabon enregistre depuis peu des perspectives favorables. L’activité économique avance positivement avec un taux de croissance de 3.4 %. Il devrait atteindre 3,8 % en 2020. Le chiffre d’affaires des entreprises commence également à s’améliorer.

«Nous sommes venus faire le point sur la situation macroéconomique actuelle du Gabon et sur les programmes conclus entre le Gabon et le FMI. Nous constatons que des progrès importants ont été réalisés», a-t-il déclaré. Marcos Poplawski-Ribeiro estime que les efforts menés pour améliorer le climat des affaires sont considérables. Ils portent, entre autres, sur la création d’un compte à la Banque centrale, la promulgation de la loi sur les investissements et sur le Code pétrolier et minier. L’objectif étant ici d’inciter les opérateurs économiques à s’investir davantage au Gabon. «La conclusion des quatrièmes et cinquièmes revues du programme est sur la bonne voie»,  a estimé Marcos Poplawski-Ribeiro qui souligne également que des progrès significatifs ont été réalisés.

S’il relève que le Gabon est un grand récepteur des investisseurs étrangers dans la sous-région, il a indiqué que la conclusion des quatrième et cinquième revues du programme est sur la bonne voie. D’après lui, des progrès significatifs ont été réalisés dans ce sens. Les autorités gabonaises avaient conclu avec le FMI, en décembre 2017, un programme d’appui budgétaire assorti d’une enveloppe de 642 millions de dollars, soit plus de 380 milliards de francs CFA pour relancer l’économie ayant subi le contrecoup du choc pétrolier de 2014. Depuis lors, l’institution de Breton Woods soumet le pays à une série de revues assorties de recommandations.

 
GR
 

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