Face à de mauvaises conditions de travail, les agents du ministère des Travaux publics (TP) ont entamé, le 13 janvier à Libreville, une grève générale illimitée.

Arrivé, il y a quelques mois à la tête du ministère de l’Equipement, des Infrastructures et des Travaux public, Léon Armel Bounda Balonzi, fait face depuis le 13 janvier à la grève des agents qui réclament de meilleures conditions de travail. © D.R.

 

Quelques mois après son arrivée à la tête du ministère des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi a expérimenté la révolte des agents. Pour exiger de meilleures conditions de travail et de vie, les agents ont entamé un mouvement d’humeur, le 13 janvier à Libreville.

Les grévistes réclament la relance de l’évolution des carrières, l’acquisition des matériels roulants, le paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) du 3e trimestre 2015 et le rétablissement de la prime de rendement.

Ils exigent également le paiement des droits légaux des agents de la Main-d’œuvre non permanente (MONP) et la revalorisation de l’indemnité de logement de ces agents. «Nous sommes disposés à discuter avec la tutelle pour toute éventuelle proposition de solutions pour une sortie de crise», ont indiqué des syndicalistes. Le responsable de ce département ministériel, pour sa part, a prôné l’accalmie, le dialogue et la négociation tout en tentant d’apporter des précisions sur ces revendications.

Si la démarche de Léon Armel Bounda Balonzi a été bien appréciée par les agents, il reste que les grévistes accusent certains responsables du ministère de «distraire les recettes émanant des différentes régies».

 
GR
 

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