S’appuyant sur un chapelet de revendications, les agents de la Société nationale des logements sociaux (SNLS) ont déclenché une grève générale illimitée, le 11 janvier à Libreville. «Nous ne lèverons pas le mouvement d’humeur tant que nos revendications ne seront pas satisfaites», ont-ils prévenu.

En grève générale illimitée, les agents de la SNLS ont bloqué l’accès à leurs bureaux, le 11 janvier 2018 à Libreville. © Gabonreview

 

Excédés par la précarité de leur situation, les agents de la Société nationale des logements sociaux (SNLS) ont laissé exploser leur colère, le 11 janvier à Libreville. S’appuyant sur un chapelet de revendications, ils ont déclenché une grève générale illimitée.

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«Nous avons déposé un préavis de grève le 4 janvier auprès de la direction générale qui, elle, s’est tournée vers le ministère, sans suite. Ce qui a motivé notre mouvement d’humeur», révèle un agent ayant requis l’anonymat. Concrètement, les employés de la SNLS réclament de la clarification sur la fusion entre la SNLS et la Société nationale immobilière (SNI) et la mise en place d’un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).

A cela s’ajoutent le paiement immédiat du salaire de décembre 2018 ; le versement régulier des salaires mensuels jusqu’à prononciation de la fusion ; le paiement des arriérés de salaires des agents qui en ont et le renouvèlement de l’assurance maladie pour l’année 2019. Les grévistes sont visiblement très furax contre le processus de fusion annoncé en novembre 2018.

«Nous nous sommes dits que cette annonce s’accompagnait de la mise en place de certaines mesures d’accompagnement. Malheureusement, nous sommes à plus d’un mois de l’annonce de la fusion et rien n’a été fait, alors que le ministère a mis en place un comité de suivi», regrettent les agents.

Ils s’insurgent également contre l’attitude du ministère de l’Habitat dans le traitement de ce dossier. «Le ministre de l’Habitat a interdit à la direction générale toute activité, celle-ci ne gérant que les affaires courantes. Elle n’a dons plus le droit de céder une parcelle ou de vendre un quelconque bien. Résultat des courses : la SNLS ne dispose pas d’argent actuellement et les salaires des employés ne sont pas payés. Et la SNI nous a bien fait comprendre qu’elle ne peut peux payer aucun salaire tant que la fusion n’est pas prononcée», explique une employé de la SNLS.

Les agents ont prévenu qu’ils ne lèveront pas leur mouvement tant que leurs revendications ne seront pas satisfaites.

 
GR
 

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