À la faveur d’un récent atelier de formation organisé à l’Université Omar Bongo (UOB) par le Campus numérique francophone de Libreville (CNFL), les formations ouvertes à distance et la numérisation des cours ont été présentées aux participants comme les principales réponses au problème de surpopulation dans les amphithéâtres des universités et grandes écoles du pays.

Photo de famille au terme de l’atelier. © Gabonreview

 

Du 25 au 29 novembre dernier, le Campus numérique francophone de Libreville (CNFL) a abrité les travaux de l’atelier portant sur «la numérisation et la mise en ligne des contenus et création des FOAD-MOOC». Une vingtaine d’enseignants-chercheurs ont pris part à cet atelier qui avait pour objectifs spécifiques, selon Eric Alexandre Ivahat, Chargé de projet et Responsable formations au CNFL, de «structurer un cours afin de le mettre sous format numérique et en ligne ; connaitre les étapes de développement d’un cours en format numérique et en ligne ; introduire une plateforme d’apprentissage à distance Moodle ; maîtriser un système d’exercices numériques interactifs et définir un scénario d’utilisation de son cours en ligne dans le cadre d’une formation ouverte et à distance ou d’un MOOC [Massive open online course]».

Cet atelier avait donc l’ambition, à terme, de redéfinir l’offre de formation dans le système de l’Enseignement supérieur au Gabon, de façon générale, et au sein de l’UOB en particulier, qui sera de ce fait l’établissement pilote avant d’élargir l’expérience à d’autres.

Pr Mesmin-Noël Soumaho, vice-recteur de l’UOB, chargé de la Coopération interuniversitaire, a pour sa part indiqué que «l’objectif général de cet atelier était d’offrir à un public composé d’enseignants-chercheurs une formation importante et utile dans le contexte de massification des effectifs dans nos amphithéâtres».

Au nom des participants, l’enseignant-chercheur Mengue a remercié les organisateurs de cet atelier, non sans reconnaître que «l’atelier [leurs] a permis de développer une double compétence, d’un côté de découvrir les Technologies de l’Information et de la communication pour l’Enseignement (TIC-E), mais surtout la prise en main et l’expérimentation de Moodle […] cette approche se présente comme une réelle alternative au problème de la massification».

«Nous restons attentifs aux projets qui peuvent émerger efficacement, aux groupes qui reviendront vers nous après cette formation, pour voir les moyens d’accompagnement pour qu’effectivement il y ait quelque chose qui émerge d’ici là», a déclaré Joseph Indjendje, directeur du Campus numérique francophone de Libreville.

Selon William Kamdem, expert AUF, responsable de la formation : «Avant cet atelier, l’Université Omar Bongo qui nous accueille n’a aucune formation que les étudiants peuvent suivre à distance. On veut résoudre le problème de massification. Il y a beaucoup d’étudiants qui arrivent à l’université et les capacités physiques ne permettent pas de les accueillir».

 
GR
 

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