Suite au crash intervenu le 10 mars à Addis-Abeba, l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) a suspendu, le 14 mars, l’exploitation des Boeing 737 Max de l’espace aérien et du territoire gabonais à «titre conservatoire».

Un appareil Boeing 737 Max.© Images-Boieng

 

L’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) interdit le survol de l’espace aérien national par les Boeing 737 Max, après le drame du 10 mars survenu à Addis-Abeba, en Éthiopie. Pour prémunir le Gabon d’une catastrophe similaire, elle a décidé, le 14 mars, d’interdire l’espace aérien national aux appareils de ce type.

Comme les autorités d’aviation civile de plusieurs pays, l’Anac a «procédé à l’interdiction de survol de leur espace aérien et d’atterrissage sur leur territoire, des Boeing 737 MAX à titre conservatoire». Le 10 mars, le monde a été choqué par le crash d’un Boeing 737 Max de la compagnie Ethiopian Airlines, partant d’Addis-Abeba à destination de Nairobi (Kenya). Aucun des 157 passagers à bord n’a survécu, selon les autorités de l’Aviation civile éthiopiennes.

«Compte tenu de ces circonstances, et bien que l’enquête n’ait révélé aucune cause à ce stade, convaincue que des investigations complémentaires doivent être effectuées par les autorités de certification de ce type d’avion pour s’assurer de leur navigabilité», l’Anac a réitéré sa décision de suspendre le survol de son espace aérien et l’atterrissage sur son territoire, de tous les avions Boeing 737 Max.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. diogene dit :

    Aucune cause mais une décision est prise ! C’est pour cela que quand il y a des causes aucune décision n’est prise…

    Les cercueils volant décollent de LBV tous les jours, attendons un beau crash bien mortel et surtout très médiatique.

    A moins que le TVPDG nous diffuse en boucle l’agonie des passagers piégés à quelques mètres des côtes de l’estuaire tandis que l’armée interdit les secours.

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