En difficulté depuis plusieurs années, la radio panafricaine devrait finalement être liquidée pour lui permettre de se relancer.

Depuis décembre 2014, le personnel d’Africa N°1 réclament de meilleures conditions de vie et de travail. © D.R.

 

Après avoir lancé, en mars 2018, une infructueuse recherche de nouveaux partenaires à Africa N°1, l’Etat gabonais, actionnaire à 35%, a décidé d’abandonner. Au terme d’une réunion, lundi 3 décembre, entre le ministre d’Etat à la Communication, le Comité de privatisation et les représentants du média, il a, en effet, été convenu de liquider tout bonnement la radio panafricaine. L’objectif étant de la sortir des difficultés financières et techniques dans lesquelles elle est plongée depuis cinq ans au moins. Cette décision qui semble désormais la seule à être envisagée a été plutôt bien accueillie par la Commission ad hoc de la radio.

Pour Sylvain Moudouma Nzamba le président de ladite commission, «cette liquidation permettra de faire renaître Africa N°1 de ses cendres». C’est, en tout cas, la promesse faite aux agents dont les salaires ne sont que difficilement payés depuis des années. Seulement, pour permettre à la radio panafricaine de rebondir, il va falloir lui trouver de nouveaux actionnaires. Ce à quoi le gouvernement entend s’atteler prochainement.

Mais avant la mise en place du plan social et la liquidation proprement dite, il y a «des préalables» à respecter, prévient Félix Onkeya, le secrétaire du Comité de privatisation. Le principal d’entre eux est le rachat des titres de l’actionnaire majoritaire libyen, qui détient 52% des parts de la radio.

En annonçant la liquidation d’Africa N°1, le gouvernement gabonais émet également le projet de créer une nouvelle radio. Les prétentions de ce futur média ne seront pas les mêmes que celles annoncées, en 1981, lors de la création de la première radio francophone du continent africain.

 
GR
 

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