Le Gabon a enregistré en 2018, une légère hausse de la croissance de son Produit intérieur brut porté à 8 776,7 milliards de francs CFA, équivalant à 16,2 % du PIB de l’ensemble des pays de la Sous-région, après 16,5 % en 2017.

Selon la BEAC, le PIB du Gabon est en hausse de +4,4% à 8 776,7 milliards en 2018. © D.R.

 

La situation économique des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Cemac) a connu une légère relance en 2018, en dépit de vulnérabilités persistantes aux plans monétaire, financier et sécuritaire. La zone Cemac a enregistré une hausse du produit intérieur brut en valeur nominale de 6,3% à 54 016,3 milliards de francs CFA.

Selon le rapport annuel de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), publié le 13 janvier, au Gabon cette croissance économique représente une hausse de + 4,4 %, à 8 776,7 milliards, contre 8 409,7 en 2017, soit 16,2 % du PIB de l’ensemble des pays de la sous-région, après 16,5 % en 2017. Cette légère amélioration le positionne à la deuxième place au sein de la zone Cemac, derrière le Cameroun avec + 5,5 %, à 21 409,2 milliards de francs, équivalant à 39,6 % du PIB de la communauté en 2018, contre 39,9 % en 2017.

Selon la BEAC, suivant l’optique demande, la croissance économique en 2018 a été principalement tirée par les investissements et la consommation privés. La consommation publique a quant à elle obéré la croissance économique. Cependant la dynamique des investissements privés a été soutenue par le secteur non pétrolier. De leur côté, les investissements publics ont contribué négativement à la croissance.

Les branches de contributions les plus significatives viennent des services marchands portés par le dynamisme des activités commerciales et des télécommunications dans la plupart des pays. Ce dynamisme est soutenu par le développement des services de téléphonie mobile ainsi que de ceux des fournisseurs d’accès à l’Internet, à la suite du déploiement des réseaux à fibre optique.

Par ailleurs, les services de transport, portés par la demande intérieure, ont contribué significativement à l’évolution de ce secteur dans certains pays, en particulier au Cameroun, au Congo et au Gabon. De même que les industries extractives, à travers les volumes de brut produit, dont le Gabon demeure le deuxième producteur avec 21,8% derrière le Congo 37,9%.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire