L’antenne locale du World Wildlife Fund (WWF) a ouvert, le 10 avril à Libreville, l’atelier de test sur l’applicabilité de l’outil Enabling Environment Assessment Tool (EEAT). Destinée aux acteurs de la société civile et opérateurs du secteur privé, cette formation de trois jours vise à améliorer la qualité de la gouvernance du secteur forestier.

Marthe Minko Mapangou (centre) à l’ouverture des travaux de l’atelier, le 10 avril 2019 à Libreville. © Gabonreview

 

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Conformément à sa vocation pour la protection de l’environnement, le World Wildlife Fund (WWF) a décidé de combler les manquements qui entravent la gouvernance forestière au Gabon. Le 10 avril à Libreville, la direction nationale de cette ONG internationale a lancé l’atelier pour le test de l’applicabilité de l’outil Enabling Environment Assessment Tool (EEAT), dédié à l’évaluation rapide de la gouvernance forestière.

Trois jours durant, les participants (société civile et secteur privé) vont renforcer leurs capacités sur l’utilisation de l’outil EEAT en vue de la réalisation de l’évaluation de la gouvernance forestière au Gabon. «Il en vrai qu’en matière de gouvernance forestière, l’exercice a déjà été fait de différentes manières. Mais pendant les trois prochains jours durant lesquels nous serons réunis ici, nous voulons vous inviter à utiliser un outil que le WWF a développé à travers le monde : l’EEAT», a déclaré la directrice nationale du WWF.

«Cet outil va nous permettre de faire une lecture du secteur des ressources forestières aujourd’hui et identifier les axes forts en matière de gouvernance et les différentes failles. L’EEAT nous permettra également de définir les éléments à mettre en œuvre pour améliorer la qualité de la gouvernance du secteur forestier», a ajouté Marthe Minko Mapangou.

Sur la base des critères de redevabilité, effectivité, efficacité, équité, participation et transparence, l’EEAT analyse le cadre de gouvernance forestière à travers trois piliers. Il s’agit des politiques, législations et institutions ; le processus de planification, la prise de décisions et règlements des différends ; et, la mise en œuvre (application et conformité).

Le Gabon dispose d’un couvert forestier estimé à 22 millions d’hectares, dont environ 15,9 millions d’hectares sous aménagement durable. L’EEAT doit venir en soutien à l’administration forestière, qui a développé un système de traçabilité en vue de contrôler le circuit de production et de commercialisation du bois et ses produits dérivés.

Par ailleurs, l’administration forestière entreprend des actions de suivi-évaluation de la mise en œuvre de ses politiques et stratégies afin d’en améliorer l’effectivité. Ce suivi évaluation consiste alors à analyser l’effectivité des pratiques de gestion durable des forêts et du commerce responsable des ressources forestières.

 
GR
 

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