Pour réclamer le paiement de deux mois d’arriérés de salaire sur les trois accordés par le ministère du Budget, les agents de la Société gabonaise de transport (Sogatra) manifestent, ce vendredi, devant les bâtiments abritant les services du Trésor public. Ils n’en repartiront qu’après satisfaction complète de leur revendication. 

Des agents de Sogatra devant les bâtiments du Trésor public à Libreville, le 11 janvier 2019. © Gabonreview

 

Les agents de la Sogatra ne lâchent pas. S’ils ont eu gain de cause au début du mois avec la suspension, par le ministre des Transports, de la mesure de licenciement de 140 des leurs, ils ne continuent pas moins de réclamer leur dû : deux mois d’arriérés de salaire sur les trois qui leur avaient été octroyés par le ministère du Budget et des Comptes publics en décembre dernier.

Cyrille Gaston Ndoudi Ledoumou, secrétaire général du Synaatec. © Gabonreview

Ne parvenant pas à entrer en possession de cet argent, Cyrille Gaston Ndoudi Ledoumou et ses collègues ont décidé de manifester devant les bâtiments abritant les services du Trésor public «tous les jours, jusqu’à satisfaction complète de [leur] revendication». Ce vendredi 11 janvier, ils sont plusieurs dizaines à crier leur colère, drapeau, mégaphone, trompettes et banderoles à la main.

 «Nous resterons ici des heures, des jours, des mois et toute l’année s’il le faut, jusqu’à ce que ces deux mois soient payés. Nous allons désormais faire partie des effectifs des agents du Trésor public si nous ne rentrons pas en possession de nos deux mois de salaire», menace le secrétaire général du Syndicat national des agents administratifs, des techniciens et conducteurs (Synaatec). Il accuse «la lenteur administrative», d’autant plus qu’il croit savoir que le ministre du Budget et des Comptes publics «a pesé de son poids pour que les mois de mai, juin et juillet 2018 soient payés aux agents».

Le gouvernement s’était, en effet, engagé à payer trois mois sur les huit de salaires impayés. Le premier paiement, celui du mois de mai 2018, n’est intervenu que le vendredi 28 décembre 2018. Unis, les quatre syndicats de la structure promettent de ne rien lâcher avant le paiement des mois restants.

 
GR
 

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