En proie à des difficultés de divers ordres depuis plusieurs années, l’École nationale des Eaux et Forêts (Enef) pourrait bientôt quitter le Cap Estérias pour la commune de Booué dans la province de l’Ogooué-Ivindo où les conditions d’accueil seraient réunies en vue de son meilleur fonctionnement.

Actuellement située au Cap Estérias, l’Enef pourrait bientôt être délocalisée à Booué. © Capture d’écran/Gabonreview

 

Créée en 1953, l’École nationale des Eaux et Forêts est mal en point 67 ans après. Ces derniers temps, l’administration dirigée par Dr Bruno Nkoumakali ne cache plus son projet de partir du Cap Estérias où l’établissement est situé depuis de longues années pour s’établir ailleurs, y compris à l’intérieur du pays. La commune de Booué dans la province de l’Ogooué-Ivindo est fortement préconisée, à défaut de lancer des travaux de réhabilitation qui, selon la tutelle, coûteraient cher, surtout en temps de crise.

À l’occasion de sa récente visite sur les lieux, Oswald Séverin Mayounou a assuré que le gouvernement travaillait à rendre effective l’hypothèse d’une délocalisation de l’Enef à Booué. Selon le ministre délégué aux Eaux et Forêts, il existe dans cette localité une structure prête à accueillir l’école actuellement située à une trentaine de kilomètres de Libreville.

En tant qu’établissement d’enseignement public, l’Enef forme les futurs cadres gabonais dans les domaines de la foresterie, de la pêche et l’aquaculture, de la gestion de la faune, des aires protégées et de l’environnement.

 
GR
 

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