En mal de financement depuis plusieurs années, les PME gabonaises sont au cœur d’une réflexion menée par Gabriel Tchango et des hommes d’affaires marocains.

Gabriel Tchango. © legabonemergent.com

Gabriel Tchango. © legabonemergent.com

 

Pour Gabriel Tchango, il est évident que «ce sont les petites et moyennes entreprises et industries qui vont créer des richesses, et diversifier l’économie de notre pays». Une certitude qui avait motivé l’organisation d’un forum les 27 et 28 janvier dernier, qui avait débouché sur des résolutions, sans que de véritables changements n’aient été enregistrés dans le financement des PME/PMI. «Il se trouve que les banques ont (toujours) du mal à financer nos entreprises», a-t-il reconnu le 19 mars dernier, au terme d’une séance de travail avec une délégation d’hommes d’affaires marocains. Si le ministre du Commerce, des PME, de l’Artisanat et du Développement des services a justifié la fébrilité des établissements bancaires, il n’a pas manqué de relever l’une des appréhensions majeures des banquiers : la concurrence du secteur informel. «S’agissant de ce secteur, il faut noter qu’une grosse enveloppe échappe au fisc et aux services des impôts», a-t-il regretté.

La réflexion engagée avec les hommes d’affaires marocains, à l’instar de Zakaria Fahim, Partener managing à BDO, vise à mettre en place une meilleure stratégie de financement des PME/PMI par des solutions alternatives, structurer le secteur informel et définir les modalités de transmission des entreprises familiales. D’autant que BDO apparaît comme le leader mondial dans l’accompagnement des PME et des entreprises de taille intermédiaires (ETI). Gabriel Tchango a indiqué que parallèlement, son département, en collaboration avec la Chambre de commerce, «est en train d’offrir une plateforme pour développer le secteur informel, et bancariser les principaux acteurs». Plus d’un an après le forum des PME et l’annonce d’une probable renaissance du Fonds de développement et d’expansion (Fodex) par le biais de structures bancaires nationales censées venir en aide aux investisseurs locaux, il est temps que le gouvernement passe à la phase pratique.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Lipakou dit :

    Je pense que les micro-crédits,apres études ,et surveillance des projets ,jusqu’aux productions du projet,auront automatiquement un impacte bénéfique sur l’Économie du pays et la Gabonisation ;pourras réduire le taux de chômage,(une pierre jeter pour deux coups)

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