En prélude au lancement des travaux d’évaluation du potentiel gazier dans le prospect Nyonié Deep, à 50 km au large de Libreville, le directeur général du groupe pétrolier italien Eni, s’est récemment entretenu avec le président de la République.

Claudio Descalzi, CEO d’Eni. © europaquotidiano.it
Claudio Descalzi, CEO d’Eni. © europaquotidiano.it

 

Pour l’exploitation du prospect Nyonié Deep, situé à 50 km au large de Libreville, le groupe pétrolier italien Eni ne souhaite plus faire durer l’attente. Convaincu du potentiel gazier du gisement que l’on estime depuis sa découverte à 500 millions de barils de pétrole l’équivalent (Boe), l’opérateur est allé réaffirmer son engagement et sa détermination à tirer le meilleur dudit contrat. Pour ce faire, le directeur général de l’opérateur pétro-gazier s’est entretenu, le 18 août dernier, à Libreville, avec le président de la République.

Présent au Gabon depuis 2009, le groupe pétrolier italien a présenté à Ali Bongo les différents programmes de délimitation du projet avant le lancement de la première phase des travaux d’évaluation du potentiel. De même, Claudio Descalzi a informé Ali Bongo du début des études préliminaires pour le développement de condensat associé et pour le développement commercial du gaz à la fois sur le marché domestique qu’à l’exportation.

Opérant à travers sa filiale Eni Gabon depuis 5 ans, avec des activités dans 4 permis d’exploration, dont 2 au large (D3 et D4) et 2 autres sur terre (E2 et F3), le géant pétro-gazier italien, 5è groupe mondial (classement par chiffre d’affaires) derrière Exxon Mobil, BP, Royal Dutch Shell et Total, entend mettre à contribution ses moyens logistiques, financiers et son expérience dans le domaine de l’exploitation du gaz sur le nouveau bloc.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. La Vision dit :

    Bonne chance a vous

  2. L'ogooué tarie dit :

    Attention seulement au marées noires. Car si la BP qui est largement mieux classée s’est cassée la figure dans le golfe du Mexique, c’est pas ENI qui peut être épargnée. De surcroît, l’état gabonais n’a pas de moyen de contrôler et maîtriser une marée noire. Ni un dispositif juridique d’indemnisation du même type l’OPA aux USA ou CLC et FIPOL de l’union européenne.

  3. Marley dit :

    L’italien là il connaît les bongo ?
    Amico mio,tu sei sul territorio « di corso TOMI »sapere?
    Finalmente ! Deve prima imparare.

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