Le 1er forum de la Surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité en Afrique (GMES & Africa) s’est ouvert le 19 novembre à Libreville. Une rencontre de quatre jours dédiée aux discussions sur les technologies innovantes dans le domaine de l’observation de la terre avec, en ligne de mire, un appui au développement socio-économique de l’Afrique.

Le premier forum GMES et Africa s’est ouvert le 19 novembre 2018 à Libreville. © Gabonreview

 

Organisé conjointement par l’Agence gabonaise d’études et d’observation spatiale (Ageos) et la Commission de l’Union Africaine (UA), le forum de la Surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité en Afrique (GMES & Africa) s’est ouvert le 19 novembre à Libreville. Organisé sous le thème «Libérer le potentiel d’observation de la Terre comme un facteur clé du développement durable de l’Afrique», cette rencontre a pour objectif de renforcer les capacités en Afrique pour l’exploitation optimal des systèmes, des donnés et des technologies d’observation de la terre.

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Regroupant plus de 400 participants, jusqu’au 22 novembre, le forum évoquera les aspirations envisagées par les peuples d’Afrique dans l’agenda 2063  à savoir : un continent prospère doté des moyens de mobiliser ses ressources pour assurer son propre développement sur une base durable. «Le Gabon a saisi tôt la nécessité de disposer de nouveaux outils technologiques pour suivre, évaluer et donc dimensionner son développement de manière durable au regard des nouveaux enjeux environnement et sécuritaires», a déclaré la ministre déléguée à la Communication à l’ouverture des travaux.

Dans ce sens, Thérèse Chantal Akouosso a ajouté que le continent s’engage, de plus en plus, dans la lutte contre la pauvreté grandissante et l’insécurité auxquelles font face les populations. «C’est en cela que GMES et Africa apparaît comme une réelle opportunité pour le renforcement des solutions que l’Afrique entend apporter à tous les maux dont elle souffre aujourd’hui», a-t-elle relevé.

L’ambassadeur de l’Union Européenne (UE), pour sa part, a indiqué que «l’UE soutient toujours plus fortement GMES et Afrique et, à cet égard, a aujourd’hui établi une relation privilégiées avec la Commission de l’UA». Selon Helmut Kulitz, «le programme d’appui à GMES et Afrique est en cela une nouvelle étape de l’engagement de l’UE en Afrique». Le programme GMES et Afrique, piloté par la Commission de l’UA, donne un rôle central aux acteurs africains, soit publics soit privés. «C’est un atout crucial dans la mise en place de la stratégie spatiale africaine, et représente un pas concret dans la réalisation du programme africain pour l’espace, un des programmes phare de l’agenda 2063 de l’UA», a déclaré Helmut Kulitz. «Plus que ça, GMES et Afrique contribue également à la réalisation des objectifs pour le développement durable (ODD) l’agenda 2030 pour le développement durable des Nations unies», a-t-il ajouté.

Pour le coordonnateur du programme GMES et Afrique, la rencontre de Libreville permet de célébrer le succès de signature des contrats. Selon Tidiane Ouattara, cette rencontre donne «l’opportunité à toutes les institutions engagées dans l’initiative de se mettre au travail. C’est également, un lieu de communion avec les autres (chercheurs, éducateurs, secteur privé et public, etc.) et de développement des réseaux pour profiter des opportunités», a-t-il souligné.

Le Programme GMES & Africa est l’une des plateformes de communication qui encourage et favorise l’échange de vues entre observation de la terre, fournisseurs de services et les utilisateurs finaux au niveau local en Afrique. Il a été lancé en 2006 et se présente comme l’extension du GMES, lancé en 1998 par l’UE et l’Agence spatiale européenne. C’est de lui dont dépend le projet de surveillance de la forêt équatoriale qui vise, lui, à faire de l’observation spatiale un outil incontournable et primordial pour le développement durable du continent.

 
GR
 

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