La 4e session du Comité de Pilotage du Réseau des parlementaires de l’Afrique Centrale (Repac) s’est ouverte 10 avril à Libreville au siège de la Communauté économique et des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). En toile de fond, l’analyse du rapport d’activités 2011, le programme d’action 2012 et la feuille de route pour la mise en place effective du Repac.

Nassour Guelengdouksia Ouaidou secrétaire Général de la CEEAC Repac

Nassour Guelengdouksia Ouaidou, secrétaire Général de la CEEAC.


«Nous sommes déjà dans la phase de l’intégration et votre réseau est constitué des représentants de ceux qui élisent les dirigeants», a déclaré à l’ouverture des travaux Nassour Guelengdouksia Ouaidou, secrétaire général de la CEEAC. «Notre communauté a une histoire», a-t-il insisté, rappelant le rôle joué par les Tchadiens dans la construction du chemin de fer Congo-Océan reliant Pointe-Noire à Brazzaville au Congo et les infrastructures laissées par l’Agence Transéquatoriale des communications (Atec) en Afrique équatoriale française (AEF).
«Tout cela n’était que le début des chantiers futurs que les colons nous ont légués, il est temps que nous relevions nous-mêmes les défis des routes, des interconnexions électriques, afin que nous arrivions à une véritable intégration régionale tant souhaitées par nos chefs d’Etat», a poursuivi Nassour Guelengdouksia Ouaidou.
Ainsi, les députés planchent sur la préparation de la session inaugurale et le lancement du Secrétariat permanent du réseau qui s’installera à Malabo, en Guinée Equatoriale. Le réseau aura pour mission de mettre en place des lois devant régir les échanges commerciaux, les migrations et les relations interpersonnelles au sein de l’espace communautaire.
Pour rappel, le Repac a été créée par la Décision de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Afrique Centrale tenue à Malabo, Guinée Equatoriale le 17 juin 2002. Il regroupe 50 parlementaires à raison de cinq par Etat membre de la CEEAC. Il prépare la naissance du parlement de la CEEAC et ses compétences sont consultatives et non décisionnelles sur toutes les matières qui relèvent de l’intégration régionale en Afrique Centrale. Le Repac est géré sous forme d’un projet intégré au cabinet du secrétaire général de la CEEAC et qui s’emploie activement à réunir les conditions nécessaires pour que la session inaugurale se tienne.

 
GR
 

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