Le député de la Basse-Banio a récemment présenté une proposition de loi visant à  lutter contre l’utilisation d’emballages non biodégradables. 

Des déchets plastiques. © Gabonreview/Olga Selyutina

Des déchets plastiques. © Gabonreview/Olga Selyutina

 

Angélique Ngoma s’engage dans la préservation de l’environnement. Récemment entendue par la commission de l’Environnement et du Développement durable de l’Assemblée nationale, le député du 2e siège de la Basse-Banio a  présenté une proposition de loi fixant le régime des emballages et autres sachets plastiques non biodégradables en République gabonaise. Au cours de sa présentation, elle a évoqué les risques liés à l’utilisation de ces emballages, invitant ses collègues à adopter une loi plus stricte et véritablement contraignante.

Angélique Ngoma, député du 2e siège de la Basse-Banio. © iisd.ca

Angélique Ngoma, député du 2e siège de la Basse-Banio. © iisd.ca

En dépit de l’interdiction, en 2010, de la commercialisation des sacs plastiques non biodégradables, particulièrement les «sachets noirs», la loi n’a pas beaucoup évolué. Or, l’élue estime qu’il y a urgence. Après la «mesure d’urgence» prise par le Conseil des ministres il y a un peu plus de six ans, bien d’efforts doivent être faits. «La gestion des déchets plastiques est aujourd’hui un défi majeur en terme de protection de l’environnement et de survie des populations africaines, en particulier pour le continent africain, en passe de devenir la poubelle du monde», a affirmé Angélique Ngoma, encourageant les députés à prendre exemple sur les pays ayant adopté des législations spécifiques en la matière. «Le Gabon ne peut rester en marge de cette évolution», a-t-elle lancé, disant voir dans la gestion des déchets plastiques «à la fois un défi pour la protection de l’environnement et une grande opportunité quant à l’utilisation efficace des ressources».

 

 
GR
 

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