L’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) vient d’enregistrer un premier succès dans cadre du conflit homme-faune, avec la clôture électrique à alimentation solaire du Parc national de la Lopé, situé dans la province de l’Ogooué-Ivindo, dans le massif du Chaillu.

Pics souples électrifiés pour maintenir les éléphants à distance de la clôture. © pmlope.org

 

Une dame de Kazamabika récoltant ses produits. © Gabon parc

Permettre aux communautés rurales de vivre en harmonie avec les éléphants, en limitant les risques de conflits homme-faune est désormais possible, au regard des premières prouesses enregistrées par l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) dans la localité de Kazamabika, dans le Parc national de la Lopé.

Selon, l’ANPN, les communautés de Kazamabika ont récemment consommé les premières récoltes issues du lancement du projet fils et faune, au sein du parc national de la Lopé. Ce projet consiste à installer des barrières électriques pour protéger les plantations précédemment dévastées par les pachydermes. «C’est un véritable succès à Kazamabika. Les populations peuvent désormais se nourrir de leurs plantations et même vendre à la Lopé. Notre agence se réjouit de ces premières récoltes qui suscitent beaucoup d’engouement dans le Parc national de la Lopé. Car, pendant plusieurs années, la cohabitation entre les communautés vivant dans les parcs et les éléphants était difficile» assure l’ANPN sur sa page Facebook.

Les plantations sont protégées sur environ 15 km par une clôture électrique alimentée par des panneaux solaires. Cette technologie, importée du Kenya, a déjà prouvé son efficacité dans ce pays touristique d’Afrique de l’est. Cependant, son coût excessif demeure un handicap pour l’ANPN qui souhaite se doter de 500 barrières.

 
GR
 

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