Présent dans la ville sud-africaine où il prend part depuis le 4 novembre à la Semaine africaine du pétrole (African Oil Week), le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures a exposé, mardi, sur la vision du président gabonais de la gestion de l’or noir dans son pays.

Noël Mboumba, lors du « Débat des dirigeants », le 5 novembre 2019, à Cape Town. © D.R.

 

Arrivé en Afrique du Sud le 2 novembre, invité à la 26e édition de la Semaine africaine du pétrole, Noël Mboumba n’a pas le temps de chômer. Après le huis clos organisé lundi en prélude à l’ouverture officielle de la rencontre de Cape Town à la faveur duquel il a noué plusieurs contacts avec de potentiels investisseurs internationaux, le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures a poursuivi, le 5 novembre, sa promotion du bassin sédimentaire gabonais par un exposé devant ses pairs venus d’une vingtaine de pays du continent, ainsi que des patrons de sociétés pétrolières internationales.

Entouré de ses homologues de l’Afrique du Sud et de la Guinée équatoriale, et du secrétaire adjoint pour l’Énergie des États-Unis d’Amérique, dans le cadre du «Débat des dirigeants», le membre du gouvernement a en effet présenté la vision d’Ali Bongo en matière de gestion des questions d’or noir au Gabon. «Je me suis par ailleurs appesanti sur le principe de la diversification de l’économie gabonaise, qui a non seulement permis de réduire les effets de la récente crise mondiale du secteur, mais aussi d’entamer les discussions sur l’après-pétrole», résume-t-il sur sa page Facebook.

«La présence du Gabon à cette 26e édition de l’Africa Oil Week catalyse de grands espoirs quant à l’arrivée des investisseurs dans le pays. Le stand tenu par les techniciens du ministère du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, dont j’ai la charge a en effet attiré de nombreux visiteurs lors de la première journée de ce grand rendez-vous africain sur l’or noir», écrit Noël Mboumba qui n’a pas manqué de vanter les opportunités offertes par le nouveau Code des hydrocarbures du Gabon, «un des plus attractifs du continent», selon lui.

Les 35 blocs du bassin sédimentaire gabonais mis aux enchères dans le cadre du 12e appel d’offres international et la récente signature des contrats d’exploration, d’exploitation et de partage de production (CEPP) ont également été parmi les sujets abordés au cours de la journée du mardi 5 novembre à Cape Town.

 
GR
 

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