Faute d’un compromis sur le paiement de taxes liées à la gestion du port d’Owendo, l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) et Bolloré transport et logistics (BTL) sont engagés dans un bras de fer depuis quelques semaines.

Vue du port d’Owendo. © D.R.

 

Bolloré transport et logistics (BTL), filiale du groupe Bolloré et l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag), sont à couteaux tirés, révèle la lettre du continent. Dans son édition du 31 octobre, le confidentiel révèle que les deux structures sont lancées dans un bras de fer sur la gestion des fonds issus de la gestion du Port d’Owendo. À en croire cette publication, l’Oprag réclamerait à BTL, titulaire d’un contrat de gestion du port d’Owendo racheté à Olam fin 2017, le paiement de deux taxes.

La première taxe estimée à 12 millions d’euros, soit près de 8 milliards de francs CFA, servirait à compenser certains avantages négociés par Bolloré avec Olam. La deuxième taxe, évaluée quant à elle à 400 000 euros, soit près de 263 millions de francs CFA, est censée couvrir les coûts de la sécurisation du port. Selon la même source BTL aurait refusé de satisfaire la demande de l’Oprag.

Faute de compromis, l’Oprag a entrepris, révèle la lettre du continent, de demander aux armateurs, c’est à dire les détenteurs de navires marchands ou de pêche, de lui payer directement les divers frais de stationnement normalement reversés à Bolloré. Le bras de fer se poursuit.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Le paysan dit :

    Enfin, Bolloré n’a rien à payer parce qu’il est  » chez lui « . Il a le droit de pisser sur les droits de l’Etat Gabonais.

  2. Itsiembou dit :

    Si vous cherchez les problèmes, alors attaquez BOLLORE, je crois que dans les 24 heures qui vont suivre, il vont vous donnez l’état réel du distingué camarade et surtout où il se cache réellement.

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