Laissé en jachère depuis plusieurs années, le projet d’exploitation du gisement de Maboumine refait surface cette semaine avec la présence en terre gabonaise d’une délégation de la société minièr, China Molybdenum Co (CMOC International), venue échanger avec les autorités gabonaises sur l’éventualité d’une reprise.

Maquette du projet Maboumines dans la foret du Moyen-Ogooué (Illustration). © D.R.

 

Fin avril dernier, interrogée sur ce projet de Maboumine, la patronne d’Eramet, Christel Bories, déclarait que son groupe était à la recherche et en discussion avec des partenaires potentiels qui pourraient reprendre en partie et développer le gisement de Maboumine. Serait-ce donc la suite de ces échanges ? Conduite par son Vice-président, chargé du business et à Libreville du développement, Tarmo Haehnsen, a délégation de la CMOC International est en tout cas sans Eramet.

Selon lenouveaugabon.com, cette délégation a rencontré les autorités gabonaises, ce 24 mai 2018, en vue de la reprise de l’exploitation de Maboumine.

Situé à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Lambaréné, dans la province du Moyen-Ogooué, le projet Maboumine a donné lieu à la Société des mines de Mabounié (Maboumine), actuellement en hibernation mais devant être supervisée par le groupe français Eramet. C’est un projet polymétallique visant l’exploitation de ressources minérales de classe mondiale.

Tarmo Haehnsen et sa délégation ont rencontré le ministre des Mines avec lequel ils ont donc échangé, lui assurant de leur ambition de reprendre le projet. Ils ont également présenté aux autorités gabonaises, un rapport sur l’évolution des discussions engagées avec le groupe Eramet. «Nous avons eu des échanges fructueux avec le ministre et nous avons pu lui présenter le rapport sur l’évolution des discussions que nous avons menées avec le groupe Eramet pour la concrétisation des exploitations», a déclaré le chef de délégation de CMOC International.

Le gisement de Maboumine dispose d’importantes ressources à l’exemple du niobium, des terres rares, du tantale présent dans les composants électroniques ou encore de l’uranium.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Koumbanou dit :

    Eramet n’est plus prêt à mettre un sou dans une mine gabonaise.
    A maltraiter la poule aux d’or elle finit par fuir pour ne pas succomber !
    Enfin, si les Chinois ne veulent pas , il restera les Indiens….comme d’habitude.
    L’expérience ne sert pas beaucoup à nos Dirigeants. 🙁

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