Au cours du conseil interministériel tenu le 13 octobre dernier, le Premier ministre a décliné les enjeux et piliers de la combinaison d’interventions que son gouvernement entend mettre en œuvre pour susciter les changements en matière de connaissances, d’opinions, d’attitudes, de croyances ou de comportements vis-à-vis des politiques publiques.

Une vue de la réunion interministérielle. ©Junior Mboulet/presse primature

Une vue de la réunion interministérielle. ©Junior Mboulet/presse primature


«Savoir-faire et faire savoir». Telle est la consigne que le président de la République a formulée à l’endroit du gouvernement à l’occasion du 1er Conseil des ministres du gouvernement Ona Ondo 2. Fort de cela, le Premier ministre entreprend de corriger le tir en proposant à son équipe une nouvelle politique de communication. En plus du «journal du gouvernement», officiellement présenté le 13 août dernier, Daniel Ona Ondo a choisi d’initier la production d’une émission télévisée et la publication d’articles, aussi bien dans la presse écrite que dans les médias en ligne. Pour lui, il y a lieu d’«assurer une gestion efficace et une bonne coordination des communications sectorielles à l’échelle du gouvernement et faire en sorte que celles-ci répondent aux divers besoins d’information des citoyens». De même cette nouvelle stratégie accordera une place importante au citoyen dont le point de vue sera dorénavant important et capital. Dans cette perspective, il s’agira «de consulter les citoyens, les écouter et tenir compte de leurs intérêts et préoccupations au moment d’établir des priorités, d’élaborer des politiques publiques et de planifier leur exécution». Il faudra aussi «encourager les responsables publics autres que les ministres à échanger ouvertement avec les citoyens et les usagers sur les politiques mises en place, les mesures prises et leurs sens, œuvrer pour construire et entretenir l’image d’une administration en pleine transformation, veiller à ce que les différents services de l’Etat travaillent en collaboration afin de communiquer avec les citoyens dans la cohérence et l’efficacité».
Cette vision du chef du gouvernement poursuivra des objectifs bien précis. Pêle-mêle, elle devra fournir aux citoyens gabonais les informations opportunes, exactes, claires, objectives et complètes sur les politiques et les programmes publics et sur l’organisation et le fonctionnement des services publics ; veiller à ce que l’action publique soit visible et accessible et que les responsables des différentes structures publiques soient astreints à l’exercice du compte-rendu et œuvrer pour l’utilisation optimale des différents supports de communication afin de toucher l’ensemble des cibles constitutives de l’opinion publique. «Il y a des progrès à faire en matière de communication publique, en matière de communication gouvernementale, au niveau des grandes campagnes sur les enjeux de société, sur ce qui est fait pour les jeunes, pour la formation, pour la solidarité et pour l’action sociale», avait affirmé l’ancien chef du service d’information du gouvernement français, Thierry Saussez, lors de sa dernière en visite au Gabon. Visiblement, ce propos n’est pas tombé dans des oreilles de sourds…
 

 
GR
 

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