Le cinquième Gouvernement en cinq ans de l’ère Ali Bongo est arrivé. C’est le deuxième Cabinet de Daniel Ona Ondo en moins de neuf mois. Composé de trente-cinq membres contre trente-deux dans le précédent, il paraît moins à même d’apporter la dynamique attendue. Mais sait-on jamais !  La nouvelle liste gouvernementale ne comporte pas de ministre des Affaires sociales. Oubli ? Erreur ? 

Un moment du séminaire gouvernemental de Franceville, février 2014. ©Gabonreview
Un moment du séminaire gouvernemental de Franceville, février 2014. ©Gabonreview

 
Alors que la presse panafricaine bien introduite au Palais du Bord de mer affirmait qu’une «demi-douzaine de membres du Gouvernement» serait concernée par le remaniement qui allait arriver, ce ne sont finalement que quatre ministres sur trente et un qui ont été limogés de l’équipe gouvernementale. En effet, Brigitte Anguilé Mba (Prévoyance sociale), Fidèle Mengué m’Engouang (Santé), Serge-Maurice Mabiala (Fonction Publique) et Raphaël Ngazouzet (délégué aux Transports), jugés «peu efficaces» par le Président Ali Bongo, ont du céder leur place. S’il est reproché au professeur de droit de n’avoir pas souvent discuté avec les syndicats, laissant ainsi pourrir des situations qui se sont avérées dramatiques par endroits, il semblerait que sa mauvaise gestion du dossier PIP (Prime d’incitation à la performance) est à l’origine du limogeage de Serge Maurice Mabiala.
Il y a quelques mois, Gabonreview demandait, après le constat de nombreux dysfonctionnements et l’écart entre la volonté présidentielle et la mise en pratique de cette prime, si la PIP n’allait pas faire tomber le Gouvernement : elle ne l’a pas fait  chuter, mais elle a fait tomber le ministre qui en avait la charge. En revanche, le limogeage de Brigitte Anguilé Mba était inattendu. Que lui reproche-t-on ? Sa non-reconduction serait-elle due à ses rapports pas toujours sereins avec sa ministre déléguée, Marie-Françoise Dickoumba pour laquelle le Cabinet présidentiel, le secrétaire général du Gouvernement et le Premier ministre ont pris fait et cause ? A-t-elle demandé à partir pour ne pas gêner le chef de l’Etat après sa dispute avec Daniel Ona Ondo ? Raphaël Ngazouzet, lui, sort alors que c’est le ministre titulaire qui était décrié depuis quelque temps. Les remaniements ont ceci de particulier que la subjectivité et l’illogique semblent parfois l’emporter sur toute autre considération. La sanction tombe parfois sur des ministres perçus plutôt  comme travailleurs.
Sanctions protocolaires ou administratives
Mais, à bien y regarder, les sanctions ne s’arrêtent pas à ces quatre. D’autres membres du Gouvernement en ont écopé, soit protocolairement, soit administrativement par la perte de certaines attributions.
Dans la catégorie des sanctions protocolaires, le cas Pacôme Moubelet Boubéya est le plus patent, tant il apparaît comme le membre du Gouvernement le plus «frappé» par cette sanction. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique passe du troisième au douzième rang protocolaire. Depuis son entrée au Gouvernement en janvier dernier, l’ancien secrétaire général du Gouvernement donne l’impression de s’ennuyer. Une certaine opinion a affirmé qu’il boudait cette nomination. Vrai ? Faux ? On ne le saura sans doute jamais. La sanction administrative échoit à Magloire Ngambia qui perd la Promotion des Investissements, pilier de son département ministériel. Il est vrai que ces derniers temps, les investisseurs ne se sont pas beaucoup manifestés après les premiers contacts et visites de courtoisie. Magloire Ngambia paie aussi, semble-t-il, pour la suspension provisoire des travaux du Champ Triomphal.  Quant à Pastor N’Goua N’Neme à qui est retiré le secteur Communication, il lui serait reproché de n’avoir pas su négocier la mise en place de la Télévision numérique de Terre (TNT) avec le leader coréen en matière d’électronique Samsung. Il conserve l’Economie numérique et la Poste. Et, dans ce domaine, il va devoir affronter deux «roitelets», Alex Bernard Bongo Ondimba, responsable de l’ANINF, et Alfred Mabicka Mouyama, PDG de La Poste. Des secteurs que qu’il ne pouvait ne pas trop regarder tant qu’il avait la Communication. Il va lui falloir maintenant sortir les crocs. Dans le domaine de l’Economie numérique, il va devoir batailler avec l’ANINF qui tient à gérer tout le secteur. Quant à La Poste, il lui faudra aussi, s’il veut exister, tailler quelques croupières au PDG de cet établissement public qui ne fait pas mystère de son ambition de régenter l’ensemble du secteur postal.
Récompenses
Aux côtés des sanctions, il y a des «récompenses», des encouragements. Régis Immongault se voit offrir un grand ministère de l’Economie qui englobe la Promotion des Investissements et la Prospective. Une récompense qui peut toutefois surprendre, tant depuis l’adoption, l’année dernière, de la Stratégie nationale d’Industrialisation du Gabon (SNI), Immongault Tatagani donnait la fâcheuse impression de tourner en rond.
Denise Mekam’ne est l’autre ministre récompensé. En plus du porte-parolat du Gouvernement et des Relations avec les Institutions Constitutionnelles, elle va avoir en charge la Communication. C’est à elle qu’échoit l’organisation des Etats généraux de la Communication et toute la réforme de l’audiovisuel public. A la différence des départements ministériels qu’elle a eu à gérer sous Omar Bongo, puis depuis son retour en janvier 2014, Mekam’ne arrive là dans un secteur très sensible. Dans ce registre des récompenses, on pourrait citer Ida Réténo Assonouet, qui passe de la Culture à l’Education nationale. La Lambarénéenne obtient là une promotion interne, même si nombreux pensent à un cadeau empoisonné.
De nouvelles têtes
Quelques nouvelles personnalités intègrent le Gouvernement. Notamment, le flamboyant Jean-Marie Ogandaga. Cet administrateur économique et financier qui sort du Cabinet de Christian Magnagna est nommé dans un ministère – la Fonction Publique – qu’il connaît bien et dans lequel il s’est par le passé occupé du dossier des rémunérations des agents de l’Etat. C’est un technocrate, comme on aimerait en voir plus souvent, même s’il pêche parfois par excès d’optimisme…
Ingénieur des mines proche d’Alfred Mabka Mouyama de La Poste, Rufin Moussavou qui va à la Culture, aux Arts et à l’Education civique, est également une nouvelle recrue.
Yusuf Sidibé Nzengue Akassa,  cousin du ministre démissionnaire Léon Nzouba, fait son entrée comme ministre délégué. Guy Maixent Mamiaka est nommé ministre délégué à l’Intérieur. Il a tiré avantage du conflit entre Rigobert Ikambouayat, dont il est proche, et Raphaël Ngazouzet. Le fils du Général Mamiaka va devoir immerger dans les dossiers politiques, lui qui jusque-là s’occupait des effectifs pléthoriques du personnel de la présidence de la République.
Il est une constance à saluer chez le chef de l’Etat : à chaque réaménagement de l’équipe gouvernementale, il fait entrer un de ses conseillers… Il y a aussi Marie-Julie Biloghé-bi-Nzé, qui arrive comme ministre délégué à l’Economie. Une promotion logique pour ce haut fonctionnaire du Trésor Public. Calixte Nsie Edang et Basile Mboumba entrent, eux aussi, comme ministres délégués. Fait notable : toutes ces entrées au Gouvernement marquent évidemment le respect des équilibres géopolitiques à la gabonaise.
Pas de ministre des Affaires sociales. Un oubli ?
Alors que l’opinion était dans l’expectative d’un grand ministère social qui devait se charger de la coordination des mécanismes de concrétisation du Pacte social et de la stratégie de développement humain,  elle a juste eu droit à la mise en place d’un ministère de la Santé et de la Prévoyance sociale. Mais, la Prévoyance sociale n’étant que de la protection, de la sécurité sociale, où est donc passé le secteur de la Solidarité nationale qui regroupait les Affaires sociales, la Famille, la Promotion de la Femme et la Protection de la Veuve et de l’Orphelin ? Un oubli qui peut étonner quand on sait que Daniel Ona Ondo a toujours laissé entendre qu’il avait deux missions essentielles : la lutte contre la pauvreté en réduisant les inégalités, et le renforcement de la croissance. On se retrouve ainsi avec un Gouvernement qui n’a pas de ministre de la Solidarité nationale et des Affaires sociales. Etonnant !
La nouvelle équipe est également marquée par l’absence de représentants d’autres formations politiques de la majorité, à l’exception du Centre des libéraux réformateurs (CLR). Pas de représentant du RPG, pas de membres de l’ADERE. La composition de ce Gouvernement n’a non plus fait appel à des formations de l’opposition modérée, tels que le PDS, l’ANG et le PSG ; encore moins à la société civile dont quelques membres notables ont publiquement marqué, le 6 juin dernier, leur volonté de contribuer à la matérialisation du Pacte social. Le Parti démocratique gabonais, navire-amiral de la majorité, obtient encore une fois tous les postes ministériels, à l’exception du ministère des Droits Humains.
Prime au tribalisme, prime à l’enrichissement illicite ?  
La reconduction de certains ministres a pu surprendre. Le ministre de l’Agriculture qui a voué tout son Cabinet à son département et sa province d’origine est reconduit. Comme une prime au tribalisme… De même, certaines personnalités citées dans des affaires financières demeurent dans ce Gouvernement qui ne s’est pas beaucoup ouvert aux femmes non plus. Cinq seulement sur trente-cinq ministres !
Il reste à cette équipe qui tient son premier Conseil des ministres ce matin de se mettre rapidement au travail. Sinon, dans quatre mois, après les élections sénatoriales, d’autres têtes tomberont.
 

 
GR
 

0 Commentaires

    • nasty dit :

      Dans votre article, vous affirmez ce qui suit:  » Le Ministre de l’Agriculture qui a voué tout son cabinet à son département et à sa province d’origine … ». Vous confirmez une fois de plus que la mauvaise foi est la raison d’être de certains communicateurs pour deux raisons. Premièrement, au cabinet du Ministre de l’Agriculture, sept (7) provinces sur les neuf que compte le Gabon sont représentées. Nous vous donnons ici quelques noms, à raison d’un nom par province: Estuaire ( Mle Claudia AYO, chargée d’études), Haut-Ogooué (Mme ONDO, chargée d’études), Moyen Ogooué ( M. CAPITO, Chargée d’études), Ngounié ( Mle Rodika DIGOUMBILOU, Chef du Protocole), Nyanga ( Mle Alix MVOUMBY Conseiller juridique), Ogooué Lolo (Mme Gilberte BOUKANY, Conseiller Diplomatique), Ogooué Ivindo. (M. Gislain MBYE NTOMA, Conseiller chargé du Capital Naturel). Un conseiller originaire du Woleu-Ntem devrait être nommé incessamment. Il s’agit là de personnes bien vivantes, qui se réunissent tous les lundi matin autour du Ministre et que toute personne de bonne foi peu demander à rencontrer. évitez de parler de prime au tribalisme dans le cabinet du Ministre de l’Agriculture car vous faites de la diffamation et de l’intox à une personnalité qui prône pour l’ unité, la solidarité et l’amour des gabonais.
      vous analyser les performances des autres ministres sur la base de dossiers suivis au ministère comme la PIP, les voitures importées, le pacte social, l’épidémie Ebola, pour le Ministre de l’Agriculture votre analyse ne porte que sur la composition tribale de son cabinet. Le fait qu’il est fait nommer un conseiller chargé du Capital naturel par exemple ne suscite aucune analyse chez vous, car pour vous seules la répartition tribale compte.
      Ces deux premières tournées provinciales avec remise de matériel agricole, il les a effectué dans le Woleu-Ntem et l’Estuaire et non dans sa province d’origine. Voilà ce qui intéresse les gabonais, qui pourtant n’avait suscité aucune analyse de la part de nos donneurs de leçon. Lorsque mauvaise foi tu les tiens! En réalité les vrais tribalistes c’est vous car vous n’analyser son cabinet que sur le plan tribal et non sur ses actions de terrains.
      Une question pour terminer: Combien le politicien qui vous paie pour noircir ce ministre vous a-t-il donné?
      voila pourquoi , en se comportant de la sorte , La presse gabonaise, ne connaitra pas de développement si elle continue à donner le pouvoir aux politiques de l’ instrumentaliser.
      De l’économie à l’agriculture, vos articles sur la personne d’OYOUBI tourne que sur l’ethnicisme, le clanisme et le tribalisme , pourquoi ne vous intéressez vous pas à son apport et aux actions menées de manière concrète dans le Ministère dont il à la charge.
      voici ce que les gabonais veulent savoir, informez nous sur les réalisations, les avancés, les décisions , le accords signés ou des partenariats entrepris avec operateurs économiques dans le domaine de l’agriculture, la pèche et la sécurité alimentaire. informez nous et non sur des débats à caractère personnel, egocentrique ou de jalousie de poste.

  1. jean-jacques dit :

    je ne sais pas si le Gabon changera? la géopolitique tue le pays, on nomme les gens pas cause de leu compétence mais les liens politiques. un grand ministère des affaires sociales n’existe pas sa montre combien de fois nos autorités bafouent le social les pauvres resterons pauvres au Gabon. Toujours les mêmes familles les même têtes l’exemple du fils de Mamiaka. on quitte de 32 ministres à 35 d’ici on va arriver à 40 ministres tout justement pour faire manger les amis, parents le gâteau(les postes et richesses du pays) la France a seulement 16 ministres le Gabon c’est le double pour piller d’avantage le pays tous ces 35 ministres vont coûter cher à l’Etats, salaires, primes, voitures de fonction qu’ils vont gagner.

    • Bill Ngana dit :

      Jean-Jacques, tu es maintenant de quel côté ?

    • Le citoyen Libre dit :

      On doit faire attention à Jean-Jacques, il est capable de nous jouer des sales tours, moi je n’ai pas confiance à lui. C’est un agent double…

    • nasty dit :

      le Gabon est entrain de changer , ne soyons pas aveugle, il ya des choses qui se font dans ce pays, partez en province, vous verrez la construction des routes, nous avons la CNAMGS la santé pour tous et à moindre cout, nous avons sur le plan éducatif, la création des plusieurs école supérieur, nous avons l’aide social, (FNAS), les hôpitaux de luxe qui son construite de part et d’autres sur le territoires gabonais. nous avons l’agasa pour le contrôle des denrées alimentaires importés et exportés , nous avons la PIP distribué à tous les Ministère. évitons donc de faire croire à nos frère de l’étranger que pays n’avance pas. pourquoi nous nous referons toujours à la France , si le Gabon a pris du retard sur son émergence, il faut dire que la faute est au gabonais eux même. que faisons nous pour faire que le Gabon deviennent émergent, aujourd’hui vous avez un président jeune qui cherche à faire bouger les choses mais les gabonais j’entends pas la les kassik du système verroux, le développement, n’accepte pas qu’il ait de la relève. ils veulent toujours être au pouvoir. et passe par les medias ou la presse écrite pour nuire ou discrédité les ministres.

  2. Pas posssible dit :

    La nouvelle liste gouvernementale ne comporte pas de ministre des Affaires sociales. Oubli ? Erreur ????
    Non même toi même, c’est stratégie…., machiavélique…mais stratégie quand même. La logique est intact depuis le début.

  3. Le Miroir de la petite émergence. dit :

    Un gouvernement qui doute… Ne serait ce pas le déclin?

  4. LE VISION dit :

    Le probleme est plus profond que le simple changement de ministres.
    D’abord on fait le remaniement dans un contexte un peu particulier (tard le soir et à la veille d’une fête musulmane)
    et ensuite on ne change pas grand chose sinon faire de la politique politicienne comme disait mon grand pere.
    La crise est plus profonde , il faut donner des signaux plus forts.L’education , la sante, les travaux publics , les transports et en general les conditions de vie des gabonais montrent des signaux inquietants et croyez moi je sais de quoi je parle.
    Moi personnellement je n’attends rien de bon de ce gouvernement et je vous dis que le nouveau ministre de la fonction publique va faire face aux problemes de ressources pour la PIP car il ne suffit pas de donner simplement les montants de chaque fonctionnaire il faudra bien aussi les payer.
    Rendez vous fin decembre.

  5. kenzo dit :

    on peut changer et rechanger les ministres dans ce pays, les conséquences seront les mêmes.
    dans tous les cas les gabonais n’ont plus espoir en ce gouvernement vu que les priorités sont reléguées au second plan pour faire place à la politique.
    la conséquence est claire: le peuple se remet à l’opposition même si elle a pour leader un serpent.
    l’absence du ministre de la prévoyance sociale n’est pas anodine; retour à la politique des dons pour tenter de berner le peuple facilement manipulable.
    Dilma Rouself Présidente du Brésil a sorti 22 millions de personnes de la précarité. le Gabon peine à sortir même 500 personnes de la précarité à outrance dans laquelle nagent de nombreuses familles gabonaises.

  6. Jean-Marcel BOULINGUI dit :

    Bravo à Gérald Mounomby pour cette belle analyse. Effectivement, il n’y a pas de ministre chargé des affaires sociales. Dans le précédent gouvernement, on savait que la Solidarité nationale englobait les affaires sociales. Comment peut-on oublier un tel ministère ? On a aussi vu que les ministres délégués ne sont plus des « ministres délégués auprès du ministre… », ils sont plutôt « ministres délégués du ministre ».

  7. Powè powè dit :

    On ne peut pas dire que Ida Reteno Assonouet a reçu le porte-feuille de l’Education nationale comme récompense, c’est plutôt un cadeau empoisonné que beaucoup d’ailleurs ont refusé. Ali a fait une grave erreur de casting en lui donnant ce ministère (MEN). Elle n’a ni le charisme ni l’éloquence qu’avait Edith Lucie pour négocier avec les syndicats de l’Education nationale. Les syndicalistes vont lui faire ça Duuuuurr ! Pour qu’une femme soit à la tête du MEN au Gabon elle doit avoir la poigne de fer de Margaret Tatcher ou Angela Merkel. J’ai pitié d’elle déjà.

  8. louba goyi dit :

    Vous aussi ?!
    Et le ministère d’OYIBA : SANTE et PREVOYANCE SOCIALE c’est quoi ?
    Par contre à quoi va service un ministère de l’économie numérique et des services ??!

  9. union travail justice dit :

    Une bande d’amie du prince une fois de plus au trone!

  10. Abel terrence dit :

    VIVE LA REPUBLIQUE AU VILLAGE DE M.ALFRED NGUIABANDA

    • Jean Pierre Kombila dit :

      Abel,
      Je ne peux résister à réagir à ta réaction qui parle de « Vive la République au Village de M.Alfred NGUIABANDA » Mais ce que tu ignores pait-être, c’est que lui-m^me se comporte comme au Village. Il n’a jamais fait confiance à ce qu’ils appellent dans le Haut-Ogooué « est-ce qu’il est de nous »?. Il ne’a de considération et d’attachement que pour quelqu’un de chez lui. Que tu prennes ALI AKBAR ONANGA ou NGUIA BANDA, c’est bonnet blanc, Blanc bonnet.
      Il suffit d’ouvrir un coin du voile pour prendre connaissance de la composition de leur cabinet respectif……Bon vent

  11. Jean Pascal N'DONG dit :

    Je suis surpris que la composante COMMUNICATION soit retirée du Ministère de l’Economie Numérique alors que les deux vont de pair. De plus, c’est l’introduction des NTIC, donc la composante numérique, dans le secteur de la communication qui est à l’origine de la nouvelle loi sur la liberté de la communication au Gabon et même des Etats Généraux de la Communication. Le Ministre NGOUA N’NEME pilote ce dossier depuis plusieurs mois et, c’est à la veille de cet événement que le département subit cette disloquation.

  12. GNOCK dit :

    Quand la tortue n’arrive pas à traverser un bois, elle accuse des autres d’injurier sa mère. la démission sera mieux qu insisté le pouvoir. la nature a commencé à faire son travail.

  13. GNOCK dit :

    Mille gouvernements pour ne rien faire et le peuple meurent sans soins ne école rien que ce minimum vital. 2016 sa va se savoir.

  14. doukdouk dit :

    BRAVO à Gerald pour l’analyse- je ne suis pas du système, mais quand il parle de Alfred Mabika Mouyama, il faut rendre à Cézar ce qui est Cezar, MABIKA peut etre ce qu’il est, il n’en demeure pas moins que c’est un BOSSEUR, n’en d »plaise aux jaloux. Partout où ce Monsieur est passé, il a renové et restructuré- Gabon poste était morte, c’est lui qu’il l’a relevée- il est à l’origine de la création de la Tropicale AMISSA BONGO, au Commerce, il a fait pareil, meme à la Jeunesse et des Sports- nul n’est parfait mais il faut savoir reconnaitre les mérites des autres… SI J’ETAIS L’EMERGENT en Chef, je lui donnerais LE DEPARTEMENT DES FINANCES… il gererait MIEUX.

    • G9 dit :

      Vos mentors ne pensent jamais à la retraite??? C’est grave ce que vous dites. Ce MR est directeur depuis que j’ai l’age de 5ans. AUJOURDhui j’en ai 40, svp arrêtez un peu, pensez un peu à la retraite…

      • LaNA dit :

        Plus d’un siècle à supporter et naître, et vivre sous ce même régime… c’est sûr que la belle démocratie de mon chèr pays va changer un jour… (avec une politique qui dit: Tais-toi, ferme les yeux, creuvons en silence)

  15. Bill Ngana dit :

    Rien à dire pour l’instant. Le maçon est jugé au pied du mur. Mais il n’empêche qu’on se demande quelles incommensurables contradictions peut-on lire entre le précédent show surmédiatisé dans le cadre de la publication et la présentation du Rapport MacKinsey sur la pauvreté et la précarité, entre la grande messe de Franceville sur le thème d’éradication de ces deux fléaux et, aujourd’hui, l’effacement pur et simple du gouvernement, d’un département ministériel capable de porter haut le flambeau de cette lutte contre la pauvreté et la précarité. Il y a là, comme une espèce de contradiction entre les annonces officielles, et les actes. Ce qui n’est pas très rassurant.

  16. bero dit :

    Pauvre IDA….elle ferait mieux de faire comme le gourou de Mouila avant que le ciel ne lui tombe sur la tete.

  17. # Iboundji !!! dit :

    « Ceux qui peuvent vous faire croire des absurdités peuvent vous faire commettre
    des atrocités. » François-Marie Arouet -”Voltaire” (1694-1778.).
    « Les meilleurs esclaves sont ceux qui se croient
    libres. »François-Marie Arouet -”Voltaire” (1694-1778

  18. MORA NZAMBE dit :

    Terrible les choses du pays….Dr Youssouf Sidibe Nzenguet a Kassa ministre délegué à la santé….Quel pays !!! Ceux qui étaient au Mali en étude avec moi se souviendront que ce Monsieur passait son temps à voler l’argent que le président défunt Bongo laissait à chacun de ses passages.. Et voilà, aujourd’hui il est nommé ministre de la république emmergente….N’importe quoi…Je note aussi que le très autain fils de l’ancien gourou et roi de Booué, M. Guy Maixent Mamiaka a été nommé Ministre délégué à l’Interieur….Je vois, « on est ministre au Gabon de père à fils ». Son Père Mamiaka fut ministre, et Commandant en Chef de la Gendarmerie, avec des nombreux clandestins nigérians morts en prison, dans les cellules de la gendarmerie du Gros Bouquet dans les années 90….!!! J’attends les gens dire dans les maquis depuis hier qu’il est titulaire d’un DUT, alors qu’il prétend lui même avoir un Doctorat en sciences Politiques….Au fait, à Booué il n’y a pas d’autres intellectuels ? Vive la République emmergente… !!! Vive les fils de papa…Vive l’emmergence…!!

  19. Le haut commanadant Marcos dit :

    Avec Ali vous vous attendez à quoi?

  20. Legabonais dit :

    Monsieur MORA NZAMBE? DONC POUR VOUS AVOIR UN DUT NE PEUT PAS VOUS PERMETTRE D’ÊTRE UN RESPONSABLE D’UN DÉPARTEMENT MINISTÉRIEL…?
    – PENSEZ-VOUS QUE TOUT LE MONDE APPRENDS POUR OBTENIR UN DOCTORAT?
    – MOI JE CONNAIS PAS MAL DES GARS (ÉTUDIANTS)TRÈS BRILLANT S’ARRÊTER EN LICENCE.
    – DONC FAUT-IL IMPOSER A TOUS LES DIRIGEANT DE CE MONDE D’OBTENIR UN DOCTORAT OU ÉQUIVALENT…???
    Monsieur MORA NZAMBE, réorienter votre débat… OK!!!
    LE CHOIX EST FAIT ALORS LAISSER LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ASSUMER ET EN 2016 VOUS EN JUGEREZ…

    • olivier dit :

      je crois que vous avez mal compris ce qu il dit. il y a d un cote un Monsieur un peu comme Ali qui se dit Docteur et d un autre des gens qui affirme qu il possède juste le DUT. C est a se niveau qu il faut rechercher l erreur l erreur.

  21. moukongue dit :

    moi j aimerais juste savoir pourquoi l insupportable , hautain, égocentrique, mr c’est moi le boss, le tout puissant ministre de la Fonction publique a t il été si violemment remercié? Qui aurait parié qu il ne ferait que 9 mois là?
    Pourtant très proche de l émergent en chef pour avoir été au cabinet présidentiel.
    J aurais aimé voir sa tête à cet arrogant là, quand il est redescendu de son piédestal.
    Si méprisant c’est pas possible quoi. Mon frère, l’argent ne fait pas tout, sois un peu humble.
    Ca lui donne un peu de vacances, c est pourtant un bosseur, mais l’humilité n’est pas son fort. La PIP a peut être eu raison de lui, mais il s en fiche il roule carrosse,lui et les siens y compris les copines sont à l abri ^pour de longues années. Alors, pip ou pas…..
    Celui qui le remplace est aussi un peu arrogant, qu il fasse attention sinon les ailes vont aussi vite brûler.

  22. nasty dit :

    voici ce que les gabonais veulent savoir, informez nous sur les réalisations, les avancés, les décisions , le accords signés ou des partenariats entrepris avec operateurs économiques dans le domaine de l’agriculture, la pèche et la sécurité alimentaire. informez nous et non sur des débats à caractère personnel, egocentrique ou de jalousie de poste.

Poster un commentaire