Issus de la première sélection du Grand Prix de l’Excellence, 198 jeunes entrepreneurs et porteurs de projet ont été formés au Business Model Canvas (BMC), les 28 et 29 mai derniers à Libreville.

La formation des candidats, le 29 mai 2016 à Libreville. © Gabonreview

La formation des candidats, le 29 mai 2016 à Libreville. © Gabonreview

 

Quelques moments de la formation des candidats. © Gabonreview

Quelques moments de la formation des candidats. © Gabonreview

198 jeunes entrepreneurs et porteurs issus de la première sélection du Grand Prix de l’Excellence, ont pris part du 28 au 29 mai derniers à Libreville, à une formation au Business Model Canvas (BMC). «Dans la journée d’hier (28 mai, ndlr), nous avons commencé par la présentation du BMC, avec la partie économique. Aujourd’hui, nous avons abordé la partie financière qui s’articule autour de la structure des coûts. Où les entrepreneurs et porteurs de projets trouveront les financements ? Combien cela leur coûtera-t-il ? Combien de charges supporteront-ils ? Quels seront les besoins en fonds de roulement ?» a expliqué un facilitateur dans le cadre du Grand Prix de l’Excellence. Cette partie dite financière s’est ainsi poursuivie jusqu’au seuil de rentabilité, avant le démarrage de cas pratiques, durant lesquels les candidats se sont constitués par groupes sur le modèle en entreprise : avec un chef de projets, un responsable financier, un responsable marketing, etc.

«En gros, il s’agissait de remplir les conditions imposées par JA Gabon, de sorte à passer les étapes de sélection», a expliqué Sydney Mbadinga, insistant sur le fait que l’intérêt pour les candidats est de savoir gérer son entreprise, car ces étapes de sélection leur seront utiles au-delà du Grand Prix de l’Excellence. «Ceux qui seront écartés au fil des sélections doivent continuer dans leur quête de financement et comprendre leurs projets en profondeur», a-t-il indiqué. Selon les résultats de la première sélection, 129 dossiers ont été retenus pour la catégorie «Espoir» (porteurs de projets), 29 pour la catégorie «Action» (entreprises déjà existantes), huit pour la catégorie «Meilleur projet de la diaspora», sept pour la catégorie «Meilleur projet de la Can 2017» et 20 pour la catégorie «Meilleur projet numérique».

Logé dans la catégorie «Action», un porteur de projet basé sur la fabrication de bière à base de tubercule de manioc, se réjouit de cette initiative. «Depuis le début de la formation, j’ai appris beaucoup de choses : j’ai notamment vu combien de fois il était important d’avoir des détails en matière de coûts de production, de bénéfices, de chiffres d’affaires… Car au finish, lorsqu’on finance un projet, ce n’est pas pour tourner à perte, ou encore mettre la clé sous le paillasson tout de suite», a indiqué Antoine Mfa Mezui. Pour la prochaine étape, les candidats feront face à un jury qui analysera leur business plan.

 

 
GR
 

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