La signature par les deux confédérations syndicales d’un accord avec le gouvernement, la vielle, n’aura finalement servi à rien, d’autant que la quinzaine d’autres signataires du préavis de grève initial a mis à exécution sa menace de débrayage ce jeudi 23 janvier.

Des employés de Comilog en grève ce 23 janvier 2020. © Facebook/Marc Ona

 

Intervenue mercredi, la signature du protocole d’accord entre le gouvernement et la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga) et la Confédération gabonaise des syndicats libres (CGSL) n’aura finalement pas été suivie d’effet. Si les deux organisations syndicales avaient espéré tuer dans l’œuf la grève des secteurs privé et parapublic qui couvait depuis le 17 janvier, relative au projet de réforme du Code du travail, elles n’y sont pas parvenues.

Ce jeudi 23 janvier, la quinzaine d’autres syndicats signataires du préavis de grève a bel et bien lancé son mouvement après avoir constaté l’échec des négociations rouvertes ces derniers jours avec le gouvernement et le patronat sur le projet de réforme du Code du travail. Plusieurs organisations syndicales, à l’instar du Syntee+, ont d’ailleurs clairement dit ne pas se reconnaître dans le protocole d’accord signé la veille par la Cosyga et la CGSL. Le syndicat regroupant les professionnels de la fourniture de l’eau et de l’électricité a d’ores et déjà publié les informations relatives au service minimum qu’il a lancé ce jour.

À l’intérieur du pays, la coordination provinciale de l’intersyndicale professionnelle de l’Ogooué-Maritime, qui réunion notamment l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), un des syndicats les plus influents du pays, a elle aussi adressé ces dernières heures une note à l’attention des travailleurs affiliés. Il s’agit d’un document déclinant «la conduite à tenir en situation de grève générale nationale».

La grève générale nationale d’avertissement lancée ce jour est prévue courir jusqu’au 27 janvier prochain.

 
GR
 

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