Pour tenter d’apaiser les tensions au sein de son ministère, Mathias Otounga Ossibadjouo a invité les agents à consentir au dialogue qu’il entend bientôt organiser à travers des journées de réflexion.

Mathias Otounga Ossibadjouo privilégie la communication pour résoudre la crise naissante au ministère du Budget et des Comptes publics. © D.R.

 

Il en est convaincu, seul «un dialogue franc et sans tabou» peut permettre de venir à bout de la crise naissante au sein de l’administration dont il a la charge. Mathias Otounga Ossibadjouo, le ministre du Budget et des Comptes publics, a organisé, lundi 22 mai, une réunion avec les représentants de l’organisation syndicale de son ministère. Objectif : leur proposer de se retrouver dans quelques jours autour des journées de réflexion.

Au cours de ces journées de réflexion, initiées par ses soins, le ministre attend des agents «qu’ils fassent des propositions de solutions sur les différents problèmes auxquels ils font face». En effet, réunis en assemblée générale, le 24 avril dernier, les agents du ministère du Budget et des Comptes publics avaient décidé de lancer, deux jours plus tard, une grève d’avertissement. Parmi les principales revendications, le Syndicat national de l’administration du budget et de la dépense publique (Synabdp) cite l’«opacité dans la gestion et l’attribution des primes au personnel».

Si les agents avaient promis de durcir le ton après leur avertissement, ils n’ont pas boudé l’initiative de Mathias Otounga Ossibadjouo. «Nous sommes sortis de cette rencontre satisfaits. Satisfaits parce que nous avons besoin d’un dialogue social au sein du ministère. Et nous estimons que les réflexions portées par le ministre arrivent à point nommé», s’est réjoui Wilfrid-Erisco Mvou Ossialas, le président de la centrale syndicale UGCPT, qui a espéré que les futures journées de réflexion permettront de dégraisser «les vaches grasses», ces agents qui profitaient des avantages du ministère au détriment des autres.

 
GR
 

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