Lancée au début du mois de septembre, la grève des employés de l’hôtel Bélinga palace de Makokou (Ogooué-Ivindo), serait sur le point de s’achever. C’est du moins l’assurance donnée ce 9 octobre 2017 par l’un des porte-paroles de ce mouvement, joint au téléphone.

Une pancarte annonçant la grève des agents de l’Hôtel Bélinga palace. © D.R.

 

L’hôtel Bélinga palace de Makokou est paralysé depuis le mois de septembre par une grève déclenchée par son personnel. Les employés réclament notamment, le paiement des arriérés de sept mois de salaire du premier trimestre de l’année 2016, le solde de tout compte pour ceux ayant plus de 60 ans et devant faire valoir leurs droits à la retraite, ainsi que de meilleurs conditions de travail. Les grévistes veulent également le départ du directeur-gérant, Ange-Arsène Ekambo, en poste depuis 2004 et dont la gestion est fortement contestée.

Selon l’un des porte-paroles des agents de l’hôtel Bélinga, qui a requis l’anonymat, ils sont en négociations avec les autorités de tutelle depuis le début de la grève. Joint au téléphone, ce dernier a assuré que les choses sont en train de rentrer dans l’ordre. «Il y a eu des avancés. Mais compte tenu du fait que les affaires ne marchent plus et qu’il n’y avait pas beaucoup de clients, les chiffres ont chuté. Et avec ça, on a accumulé les retards de paiement, c’est ce qu’on réclamait à de notre direction générale».

Une vue de l’Hôtel Bélinga palace, jadis fleuron de l’hôtellerie dans la province de l’Ogooué-Ivindo. © D.R.

Sur la base de la confiance, les employés ont indiqué qu’ils reprendront le travail dans les meilleurs délais. Toutefois, ils mettent le gouvernement en garde. «Si on ne nous paie pas, on va encore relancer la grève», a martelé le porte-parole des agents de cet hôtel, ajoutant qu’il y a beaucoup à faire pour redorer le blason de la structure. «Quand une maison est neuve, elle est neuve. Mais quand le temps passe elle vieillit. Nous avons donc demandé de revoir tout cela. Nous avons envoyé des rapports pour demander le renouvellement du matériel», a-t-il affirmé.

Ce dernier espère que le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet et les autres cadres de la haute administration originaires de cette province mettront leur orgueil en jeu pour apporter des solutions pérennes aux problèmes qu’ils rencontrent. Mais ils doivent surtout sauver ce qui fut autrefois le fleuron de l’hôtellerie de la ville de Makokou et partant de toute la province de l’Ogooué-Ivindo, au nord-est du Gabon.

 
GR
 

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