Pour avoir dénoncé sur Radio France internationale, la décision n°219 de la Cour constitutionnelle ayant autorisé le Vice-président de la République à convoquer le conseil de ministres, le président de l’Union nationale, Zacharie Myboto, a été invité à s’expliquer devant la Haute autorité de la Communication (Hac).

Zacharie Myboto, président de l’UN. © L’Union/Sonapresse

 

Le président de l’Union nationale (UN) est convoqué par la Haute autorité de la communication (Hac) pour s’expliquer sur sa déclaration, relayée par Radio France internationale, relative à la décision n°219 de la Cour constitutionnelle ayant autorisé le Vice-président de la République à convoquer un conseil des ministres

Affirmant se référer aux articles 36 et 39  de l’ordonnance du 23 février 2018, le président de la Hac a invité, dans une correspondance datée du 14 novembre, le président de l’Union nationale à s’expliquer sur le communiqué diffusé par sa formation politique, sur les ondes de radio France internationale (Rfi).

Dans ce communiqué, le parti de Zacharie Myboto  avait en substance fustigé la décision n° 219/ de la Cour constitutionnelle ayant autorisé le vice-président de la République à convoquer et présider un Conseil des ministres,  en l’absence d’Ali Bongo, hospitalisé depuis le 24 octobre à Ryad en Arabie Saoudite.

La réplique de l’Union  nationale a été immédiate. Par le biais d’une correspondance signée de son secrétaire exécutif adjoint chargé des questions politiques et des élections, Paul Mari Gondjout, elle a balayé d’un revers de la main les prétentions de la Hac.

«Nous n’avons pas connaissance des rapports hiérarchiques ou d’administration entre les partis politiques et la Hac qui donneraient à cette dernière autorité pour convoquer le président d’un parti politique», a rappelé l’UN.

En venant sur l’interprétation des articles auxquels la Hac dit se référer pour convoquer son président, l’Union nationale a invité cette dernière à «bien vouloir lui indiquer les griefs qui lui seraient adressés afin de répondre par écrit, conformément aux dispositions de  articles cités supra».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Serge Makaya dit :

    Quand on vous dit qu’au Gabon on est comme dans une prison à ciel ouvert, certains disent qu’on exagère. Et je vous JURE que la France soutien ce régime de dictateurs. Elle ne veut pas que s’installe une VRAIE démocratie au Gabon, sinon elle perdra son influence sur notre économie. Un président vraiment élu de façon démocratique est plus dangereux pour la France qu’un président adoubé par elle. La France ne supporte pas d’entendre que les africains (qu’elle considère toujours comme des sous hommes) réclament plus de démocratie dans leurs pays. Dites-moi tout ce que vous voulez, mais pour moi, le franc CFA c’est toujours le franc des Colonies Française d’Afrique. Donc, il nous faut déjà nous débarrasser de cette monnaie qui nous cache toujours qu’au fond nous demeurons des pays colonisés. A bon entendeur…

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