Au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), le 11 mai, une « inconnue » s’est introduite au service neurologie et a tué un patient hospitalisé via une injection létale. L’affaire continue de faire grand bruit au désarroi de certains patients hospitalisés qui craignent pour leur sécurité. Face à la presse ce 13 mai, Marie-Thérèse Vane, directrice générale du CHUL, a voulu rassurer ces derniers après avoir restitué les faits.

Marie-Thérèse Vane, directrice générale du CHUL, le 13 mai. © Gabonreview

 

Samedi 11 mai, aux environs de 8h30, le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) a été le théâtre d’un fait insolite. Trompant la vigilance

Dr Vane et ses collaborateurs le 13 mai. © Gabonreview

du personnel de sécurité et paramédical «en se faisant passer pour une malade puis pour un agent de santé», une femme s’est introduite au service neurologie où elle a commis un forfait. «Cette personne inconnue de nos services aurait injecté dans le soluté de la perfusion une ampoule d’Acupan, qui est un antidouleur, à un patient hospitalisé dans notre établissement, pour un AVC hémorragique et aurait tenté de s’enfuir», a déclaré devant la presse ce 13 mai, Marie-Thérèse Vane, directrice générale du CHUL.

Selon le Dr Vane, l’indélicate a été rattrapée quelques minutes après par le personnel paramédical et de sécurité de l’hôpital, avant d’être remise entre les mains de la police judiciaire (PJ) qui a ouvert une enquête pour connaître les raisons qui ont motivé son acte. «Dès la découverte de cet incident, la direction générale du CHUL a immédiatement mené une enquête interne, afin d’établir la chronologie des faits et identifier les acteurs», a fait savoir Dr Vane. Dans la foulée, a-t-elle poursuivi, le procureur de la République a également été contacté. Il «s’est rendu immédiatement dans le service concerné et s’est saisi du dossier», a-t-elle indiqué.

À en croire les propos de la directrice générale, l’incriminée «collabore étroitement avec les services de police judiciaire, afin de donner toutes informations susceptibles de faire la lumière sur cet incident et d’en dégager les responsabilités». Qu’à cela ne tienne, l’affaire continue de faire grand bruit au désarroi de certains patients hospitalisés qui craignent pour leur sécurité. Le CHUL, selon les blouses blanches, reçoit en moyenne quatre mille (4000) personnes par jour et les conditions de sécurité sont jugées insuffisantes au regard de la multiplication des faits insolites.

Face à cet état de fait, Dr Vane veut rassurer les patients hospitalisés. «La direction générale du CHUL est en train de renforcer son plan de sécurité pour que ce genre d’incident ne se répète plus», a-t-elle indiqué sollicitant «la compréhension des usagers pour le respect des dispositions qui seront prises pour la sécurité des patients». «Le Centre hospitalier universitaire de Libreville fait de la sécurité un de ses chevaux de bataille», a-t-elle exprimé après avoir avoir présenté à la famille du défunt, les condoléances de la direction générale du CHUL.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. moundounga dit :

    Bjr. Après les faux avocats, maintenant les fausses infirmières puis les faux douaniers (353 containers) la liste est loin d’être exhaustive. En tout cas ce n’est pas la première bavure au CHUL, gageons que cette fois ci LES MOYENS afin de mieux sécuriser cet hôpital et surtout identifier qui est qui et qui fait quoi soit rassemblés pour rassurer les patients. Une question cependant, en évoquant le terme « en se faisant passer » alors que l’acte posé par la dame est digne d’une professionnelle l’on peut s’interroger sur la qualité de cette dernière ?

  2. Steed dit :

    La DG du CHUL doit démissionner.

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