Les résultats de l’étude d’estimation du potentiel de terres adéquates et disponibles pour produire durablement de l’huile de palme, selon la norme RSPO dans 5 pays du bassin du Congo, viennent d’être dévoilés.

Les parties prenantes à l’étude de cartographie du potentiel de plantation de palmier à huile au Gabon, le 30 mai 2017. © Gabonreview

 

Les responsables du Fonds mondial pour la nature (WWF-Gabon), en collaboration avec le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), ont procédé le 30 mai 2017, à Libreville, à la restitution des résultats de la cartographie du potentiel de terres disponibles et favorables à la production d’huile de palme durable.

Les cartes issues de cette étude sont proposées comme des outils d’aide à la décision pour la planification nationale d’affectation des terres (PNAT), en matière de développement des plantations de palmier à huile, conformément à la norme RSPO dont la contextualisation pour le Gabon a été approuvée au niveau international par le secrétariat du RSPO le 6 mars 2017.

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«Il y a trois étapes dans le cadre de cette étude. D’abord l’identification du potentiel théorique, puis la détermination des quartiers et zones écologiquement sensibles et socialement sensibles et enfin, trouver quels sont les modèles techniques qui peuvent http://www.latunisiemedicale.com/medicale/pharmacie-en-ligne/ impliquer uniquement les agro-industriels ou associer les agro-industriels à des plantations villageoises, pour la rentabilisation de l’investissement», a indiqué le coordonnateur général du programme régional d’huile de palme, Ludovic Miaro.

Les objectifs visés par cette étude de modélisation spatiale, réalisée à partir des données (climatiques, topographiques…) issues des bases de données internationales, sont de recueillir un certain nombre de points de vue et suggestion, en vue d’améliorer la qualité du document. Il s’agit également de sensibiliser les décideurs (les administrations, les élus, les leaders d’opinion, etc.) sur l’usage de ces cartes de potentiel technique, comme outils d’aide à la décision pour la planification du développement des plantations de palmier à huile.

«Au-delà de la RSPO qui est pour l’instant la seule norme encadrant la production responsable de l’huile de palme, nous avons pensé qu’il faudrait des outils qui précèdent la RSPO, d’où la planification de l’utilisation des terres. Elle contribue au renforcement des processus déjà enclenchés au Gabon», précise le coordonnateur business et biodiversité du Fonds mondial pour la nature (WWF-Gabon).

Cette étude réalisée conformément aux principes et critères du standard «Roundtable on Sustainable Palm oil» (RSPO), a été menée dans 5 pays du Bassin du Congo : Cameroun, Gabon, République du Congo, République Démocratique du Congo (RDC) et République Centrafricaine (RCA).

 
GR
 

1 Commentaire

  1. diogene dit :

    Le palmier à huile a le vent en poupe mais lorsque nous aurons des milliers de litres d’huile par habitant que mettra t on dedans ?

    Pourquoi tous ses efforts ? Pour enrichir quelques actionnaires de l’agroalimentaire (qui ne nourrissent pas les populations mais leur cupidité).
    Alors que tous les agronomes dignes de ce nom mettent en garde contre la monoculture, le Bongoland par Olam interposé mise tout sur le palmier.

    Quant au qualificatif durable, c’est une vue de l’esprit dans un pays corrompu où tricher grossièrement est la règle.

    L’auto suffisance alimentaire n’est même plus un objectif.

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