Le ministre de la Santé, Max Limoukou, représente le Gabon à la 20e Conférence internationale sur le Sida et les infections sexuellement transmissibles en Afrique (Icasa) du 2 au 7 décembre, à Kigali, au Rwanda.

Le ministre de la Santé, Max Limoukou, à la 20e Conférence internationale sur le Sida et les infections sexuellement transmissibles en Afrique (Icasa), à Kigali. © Min. Santé

 

Les responsables africains du secteur de la Santé se réunissent du 2 au 7 décembre à Kigali, au Rwanda. Ils réfléchiront durant  cinq jours sur les stratégies à mettre en place pour un traitement plus efficace du VIH/Sida d’ici à 2030. La délégation gabonaise est conduite par le ministre de la Santé, Max Limoukou.

Cette année, l’Icasa est l’occasion pour la communauté internationale et tous les Africains d’unir leurs efforts pour faire du continent une Afrique sans sida. Compte tenu de l’urgence de la question, près de 10 000 participants recrutés parmi les plus éminents scientifiques, décideurs politiques, militants, PVVIH, sont à ce rendez-vous.

Ce 2 décembre, le ministre de la Santé, Max Limoukou a pris part au Panel interactif organisé par l’Organisation des Premières dames d’Afrique pour le développement (Opdad) au Kigali Convention center, en marge des travaux de cette conférence.

Il était question d’établir et de renforcer des partenariats afin de faire progresser l’intégration de la riposte contre le Sida, dans les programmes de santé et de développement et de renouveler les engagements pour mettre fin à la maladie à l’horizon 2030.

«Pour combattre ce fléau, les plus hautes autorités de notre pays en tête desquelles le Président de la République, chef de l’État, son Excellence Ali Bongo Ondimba et la Première dame, madame Sylvia Bongo Ondimba ont fait de la lutte contre le VIH/Sida, une priorité nationale», a déclaré Max Limoukou.

Le ministre de la Santé a rappelé les différentes actions entreprises dans le cadre de cette lutte. Il s’agit pour l’essentiel de «l’implication dans l’ensemble du pays des Centres de traitement ambulatoires (CTA), la création du Programme national de prévention et de contrôle contre le Sida et les IST et la gratuité des antirétroviraux», a indiqué le ministre de la Santé.

La Conférence internationale sur le Sida et les infections sexuellement transmissibles en Afrique vise à promouvoir les innovations communautaires, scientifiques et technologiques pour mettre fin au sida.

Elle plaide également en faveur du financement d’interventions nationales durables en matière de santé, de leadership politique et de responsabilisation, en faveur d’un renforcement des systèmes de santé et d’une collaboration multisectorielle pour intégrer les comorbidités, les infections émergentes et les Maladies non transmissibles (MNT).

 
GR
 

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