Peu après l’interception de 48 migrants sur l’île Coniquet et l’ouverture d’une enquête, la Direction générale de la Documentation et de l’Immigration (DGDI) a récemment annoncé avoir appréhendé trois membres du réseau.

© ANPN

© ANPN

 

Avant le rapatriement annoncé des 48 clandestins appréhendés le 2 septembre dernier sur l’île Coniquet, la direction générale de la Documentation et de l’Immigration (DGDI) n’en n’a visiblement pas fini avec le réseau d’immigration clandestine installé depuis plusieurs années. Alors qu’une enquête a été ouverte la semaine dernière, le quotidien Gabon Matin (n°1633) a rapporté, le 10 septembre courant, qu’un sujet Nigérian âgé de 30 ans serait activement recherché. «Mathias le balafré», ainsi qu’il se fait appeler, «serait l’un des cerveaux du trafic d’humains au Gabon», depuis sa résidence d’Alénakiri, dans le 1er arrondissement d’Owendo. S’il reste introuvable, trois de ses présumés complices ont récemment été mis aux arrêts. Il s’agit d’un Gabonais de 21 ans, Bernard Lamour Ntoutoume, et des Nigérians Kyodé Adetimehin (33 ans) et Franck Mihindou (27 ans).

Dans les geôles de la DGDI depuis une semaine, les présumés coupables seraient passés aux aveux. Le rôle du jeune Gabonais, outre de délester les clandestins de leurs biens après leur arrivée au Gabon, consistait notamment à fournir les moyens logistiques (pirogue, moteur). Pour Franck Mihindou, qui aurait tenté de minimiser son implication devant les enquêteurs, toute la responsabilité repose sur son compatriote Kyodé Adetimehin. «C’est Kyodé qui est venu me chercher à la maison. Il m’a dit qu’il avait du travail pour moi, qui consistait à transporter de la nourriture dans la forêt. C’est encore lui qui m’a mis en contact avec Mathias, qui m’a indiqué où j’allais la déposer», aurait-il déclaré pour sa défense. Pour l’heure, les enquêteurs sont à la recherche du fameux «Mathias le balafré», ainsi qu’un certain David, dont le rôle était de loger temporairement les clandestins, avant leur déploiement dans leurs familles d’accueil respectives.

L’on rappelle, par ailleurs, que le 30 août dernier, sur l’île Coniquet, les agents de la DGDI, avaient mis la main sur 48 individus, dont 38 Togolais, 4 Béninois, 3 Nigérians, 2 Ivoiriens et 1 Burkinabé, âgés entre 15 et 50 ans. Ces personnes – 10 hommes et 38 femmes – avaient alors affirmé avoir quitté le Togo le 16 juin dernier pour Calabar au Nigéria, avant de rallier le Gabon.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. mack.fi dit :

    Le Gabon reste toujours l’Eldorado de nos frères de l’Afrique de L’ouest, que les autorités du Gabon continuent à procéder au rapatriement de ces derniers dans le strict respect des droits de l’homme ,merci!!

  2. Spin Doctor dit :

    Franck MIHINDOU, nigérian et membre du réseau de passeurs !

    C’est vrai que les noms sont devenus internationaux. La preuve avec le Biafrais Alain Bernard (M)BONGO ODJUKWU !

  3. Cassandre de Troie dit :

    Un nigerian qui s’appelle Mihindou? Pourquoi pas! y’en a qui s’appelle Nkani, Makoko, Owanga, Tchibinda, etc.

    Mais au fond, que de les mettre en prison, on devrait les décorer, ces braves gars qui font venir dans ce territoire protectorat ouestaf, le peuplement qu’il faut, des travailleurs, des ingénieurs, et tout et tout, y compris des électeurs potentiels!

  4. Djouori dit :

    Ce n’est plus une affaire d’eldorado ou de pauvrete. C’est un complot ouest africain pour la disparition totale du gabonais. Ces fameux migrants sont des simples analphabetes qui ne comprennent rien a ceux qui leur arrive. Les vrais cerveaux sont la ou vous savez qu’ils se trouvent, ils ont planifie depuis des annees de remplir le pays de mes ancetres de femmes et d’hommes qui progressivement occupent nos terres, nos rivieres, nos filles et comme nous sommes la derniere generation de gabonais de souche, la prochaine sera faites d’enfants mixtes et ensuite plus de trace. Les sud africain l’ont compris meme si ont a condamne la violence qui a suivi. Meme la Hongrie a crie son ras le bol. Pourquoi les syriens ne vont pas en iran ou en arabie saoudite pres de chez eux. Pourquoi choisir l’Europe? Il y a des interets en jeu. Le monde est complice et il vise nos 85% de foret, donc des zones non habitees. Reflechissons mes enfants. Je suis tres vieux mais j’ai vu ce pays naitre.

Poster un commentaire