Le chercheur gabonais serait victime d’une cabale menée par la concurrence en raison des résultats positifs de son produit visant à restaurer l’immunité des malades du Sida.

Le Pr Donatien Mavoungou, victime d’une cabale menée par les concurrents de l’Immunorex DM28 ? © D.R.

 

Pr Donatien Mavoungou, victime d’une cabale orchestrée par la concurrence ? Dans l’entourage du chercheur gabonais, certains se posent sérieusement la question. Un de ses proches, Michel-Paul Correa, directeur de l’Institut IDSRSI et partenaire du programme Immunorex depuis 1998, est récemment revenu sur les attaques lancées contre le produit Immunorex DM28, visant à restaurer l’immunité des malades du Sida. Dans un entretien accordé au site Sciences-net, publié le dimanche 9 avril, il a notamment regretté le retrait par les autorités congolaises du produit du marché en janvier 2016, d’autant que cette décision a été prise sur la base des doutes émises par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à la suite de l’enquête d’Olivier Hertel de Sciences & Avenir publié sur le site du magazine le 1er décembre 2016. Or, pour lui, il s’agissait plutôt d’une «grotesque et affligeante pseudo enquête uniquement à charge».

Un flacon d’Immunorex DM28. © D.R.

Et si Michel-Paul Correa a tenté de savoir «à qui profite le crime», le site Sciences-net, quant à lui, a décidé de mener la «contre-enquête» de celle du magazine Sciences et Avenir, dont le titre «SIDA : Des scientifiques renommés, impliqués dans un trafic de faux médicament entre la France et l’Afrique» lui est apparu «racoleur». Au terme de celle-ci, ses doutes quant à l’objectivité de son confrère se sont vite confirmés. Pour le site Sciences-net, l’Immunorex DM28 «a peut-être comme principal tort d’être 100% africain et de venir gêner une industrie qui génère chaque année plus de 18 milliards de chiffre d’affaires, uniquement sur le traitement du VIH. Sachant que sur les 40 millions de personnes infectées dans le monde (dont 2/3 uniquement pour l’Afrique) seulement 17 millions ont accès aux trithérapies». Dans la foulée, le directeur de l’Institut IDSRSI a annoncé des poursuites judiciaires à l’encontre d’Olivier Hertel en France.

N’empêche, comme il y a plus d’un an en RDC, le produit conçu par le Pr Donatien Mavoungou n’est pas en vente au Gabon après l’annulation par la direction du Médicament du ministère gabonais de la Santé en 2011, de son Autorisation de mise sur le marché (AMM). Dénommé à l’époque IM28, le médicament du biochimiste n’avait pas convaincu le Cenarest. Mais là encore, les proches du chercheur s’accrochent à une raison plutôt curieuse : «Nul n’est prophète dans son pays.» Pour Michel-Paul Correa, «certaines personnes ayant ou ayant eu quelques responsabilités ce sont employées à combattre le Pr Mavoungou». Ce dernier fait allusion à Daniel Franck Idiata (un linguiste) et Stéphane Iloko qui ont combattu âprement IM28.

 
GR
 

13 Commentaires

  1. Doly imossi dit :

    Pourrait-on avoir le lien direct du site faisant la contre enquête de l’article de science avenir y relatif?. En pourquoi pas le mettre directement en lien sur votre article comme le font souvent d’autre site en ligne quand ils citent une source. Merci

    • DP dit :

      Mon frère depuis 1967 c’est le règne de la sorcellerie. Tout gabonais qui émerge au système Bongo s’attire automatiquement des inimitiés avec les sorciers. Le tort de Donatien Mavoungou est de ne pas être avec eux dans leurs desseins de blocage du Gabon. De ne pas faire allégeance au système. Comment comprendre qu’un pays nul en ce qui concerne sa contribution dans les sciences et les technologies puisse combattre un des rares compatriote qui essaie de prendre une place qui honore notre pays dans le domaine scientifique?

  2. OSSAMI dit :

    Un linguiste combattre un chimiste? Drôle d’intello que nous avons. En tant que linguiste, qu’a produit le sieur Daniel Franck Idiata sur nos langues nationales et quelle sont les publications les scientifiques qui font autorité sur le plan internationale produites CENAREST pour démontrer la non viabilité de IM28 du Pr Mavoungou. Qui peut me répondre pour éclairer mon ignorance.

  3. oteteign dit :

    Dieu est bon. La verite est enfin la. Je n’ai jamais doute de notre compatriote emerite. Il est temps que les gabonais se soutiennent les uns les autres. C’est cela la qualite d’une grande Nation: le patriotisme j’y ajoute le qualificatif: positif.

    • tara dit :

      Nul n’est profète chez soi ça ne date pas d’aujourd’hui. Mais il est vrai que les gabonais peuvent se lèver pour soutenir ce professeur émérite plus encore les autorités gabonaises devraient prendre à bras le corps ce problème et soutenir ce prof ne serait ce que au Gabon déjà.

  4. Tiratata dit :

    Peut nous publier le protocole scientifique qui a été suivi pour la création de ce medoc ?
    Il faut combattre sur le terrain scientifique, celui de la démonstration. Produisez les brevets, les travaux, les tests, etc.

  5. le sage dit :

    Idiata linguiste improductif et Iloko chirurgien autoproclamé.mais on est dans quel pays?

  6. l'ombre qui marche dit :

    Vraiment un linguiste combattre un chimiste!? quel pays? et iloko stépahne peut nous dire les résultats de ses théâtrales missions en tant que inspecteur spécial de la santé? tiens le cenarest!? c’est quoi ça? souvent je suis un peu honteux quand je vois comment on traite les scientifiques dans les pays anglophones dans une moindre mesure au Benin! les émergents qui disent qui bombent le torse devant la France en agitant la souveraineté à tort et à travers se font tous petits devant les français qui sont à la manoeuvre c’est le temps de l’égalité des chances messieurs et dames émergents SAUVEZ LE MONDE EN SOUTENANT LE PROFESSEUR MAVOUNGOU DONATIEN

  7. CANTON LEYOU dit :

    L’implication de l’émergent en chef est attendu car, il avait bien soutenu la découverte des fossiles à Franceville sur l’existence de la vie à plusieurs milliards d’années avant notre ère.
    Patriotiquement.

  8. Kombil ya Manondze dit :

    Pourquoi les autorités gabonaises n’apportent-elles pas le soutien qu’il faut au chercheur? Quand il s’agit de faire des campagnes de vaccination sur nos enfants, les autorités s’empressent a envoyer des messages de sensibilisation quand on sait qu’en verité ces campagnes ont pour but d’experimenter certains vaccins? C’est pourtant une opportunité de gagner une partie de notre independence.

    • Cabris mort dit :

      Vraiment mon frère, nos enfants et nous mêmes sommes des cobayes en liberté. Ils testent leurs vaccins sur nos enfants, deux de mes neveux se sont retrouvés recouvert de boutons suite à cette dernière campagne de vaccination, on nous envoient de médicaments qui sont interdits de ventes en Europe. Et on s’étonne que de plus en plus de jeunes meurent prématurément. Soutenons notre compatriote avec les arguments et les preuves qui prouvent que sa recherche a le droit d’être mis à la disposition des populations même si cela est circonscrit uniquement au gabonais. Les populations resterons toujours sacrifiés face au lobby des Grandes firmes pharmaceutiques! Shame on Gouverment!!!

  9. Kimpwanza Dia Kongo dit :

    En tant que kongo de la RDC je suis très fier de notre professeur mbuta Mavungu , un kongo du Gabon . Bravo mbuta vous avez le soutien de tous vos frères kongo d’ Angola , RDCongo et Rep. du Congo Brazza .
    Vive les ressortissants du Royaume de Kongo .

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