Débuté tardivement, le pavoisement de la capitale en vue de la célébration de l’an 54 de l’accession du pays à la souveraineté semble se ramener au minimum syndical.

Libreville à quelques jours du 17 août 2014. © Gabonreview.com
Libreville à quelques jours du 17 août 2014. © Gabonreview.com

 

A moins de 10 jours de la célébration de la fête de l’Indépendance, le pavoisement de la capitale a, à peine, débuté. Si la précédente édition a été marquée par un décor féérique dont n’avait même pas bénéficié le cinquantenaire du pays, l’heure semble être à la sobriété. Le 17-Août 2014 se contentera donc des étendards de la prochaine «journée nationale du drapeau». Du coup, la rumeur s’interroge. Manque d’engouement ? Absence d’imagination ? Faiblesse des moyens financiers ? Tout y passe. Et les supputations vont bon train. «Tout ceci conforte nos soupçons sur la situation financière du pays», ose un quidam. «De jour en jour, on donne raison à ceux qui avaient, les premiers, tirer la sonnette d’alarme», lance un agent municipal, avant de s’interroger : «Comment expliquer que, pour le 17 août 2014, le seul jour qui concerne tous les Gabonais, on ait du mal à décorer la ville et qu’on se limite simplement aux étoffes cousues aux Couleurs du pays». «Même quand il n’y a pas à manger à Noël, on s’arrange pour que la maison soit belle pour susciter de la joie chez nos enfants», théorise un observateur, ajoutant : «Je me demande même si la population ressent cette fête de l’indépendance».

D’ores et déjà, on apprend que le Comité national des fêtes de l’Indépendance a annulé plusieurs manifestations pour des raisons financières. Au nombre de ces activités on peut citer la quinzaine commerciale initialement prévue du 4 au 18 août, le tournoi de football féminin… Des kermesses et bals populaires sont toutefois annoncés dans de nombreux arrondissements de la capitale.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. komba dit :

    ah lalala pas de miang ohooo, le pays est par terre

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