Quelques semaines après le déguerpissement des squatters de sa parcelle de Mindoubé 1, dans le 5e arrondissement de Libreville, destinée à un programme de construction de 320 logements, la Caisse des dépôts et consignations (CDC) a récemment commis une délégation sur le terrain pour un état des lieux, dans l’optique du démarrage des travaux.

Comme ici sur ses autres chantiers d’Angondjé où les travaux avancent, la CDC devrait lancer dans les prochaines semaines, les travaux de Mindoubé. © D.R.

 

Des responsables de la CDC sur le terrain. © D.R.

Après le déguerpissement des squatters, fin avril dernier, la CDC accélère ses opérations. À l’issue du Conseil d’administration qui s’est tenu le 9 mai dernier à Libreville, une délégation de cette structure a été commise sur le site de Mindoubé afin de s’enquérir de l’état des lieux. L’objectif était de s’entourer des précautions nécessaires au lancement du Programme Oyis devant aboutir à la construction de 320 maisons sur cette parcelle.

Sur le terrain, la délégation conduite par le Conseiller juridique de la CDC, Eucher Sidnei Mbanda, a pu constater, avec satisfaction, le départ effectif des squatters. «(…) Avec les administrateurs de la CDC qui sont les représentants des 12 administrations publiques, nous sommes venus vérifier que le terrain a bien été libéré par ces occupants illégitimes afin de pouvoir préparer le lancement des travaux. Cette parcelle est réservée pour le projet Oyis de construction de 320 logements», a-t-il indiqué. Le constat permet ainsi d’envisager le lancement, dans les brefs délais, de l’édification de ces logements du projet Oyis, visant à faciliter l’acquisition de logements dans le pays et à appuyer la politique gouvernementale en matière de logement.

Ceci d’autant plus que la CDC entend proposer au plus grand nombre de Gabonais, la possibilité de devenir propriétaire à travers une procédure simplifiée. Selon Medias241, «les demandeurs n’auront donc qu’à souscrire au contrat, procéder à une consignation minimum mensuelle de 10 000 francs CFA pour atteindre les 20 % des prix des logements». Ce qui «au bout de deux ans, permet d’obtenir les clés du logement payable en 10 ans maximum».

La parcelle de terrain en question s’étend sur une superficie de 142 941 mètres carrés. Elle est «objet du titre foncier n°21081 de la parcelle n°20 section AP du plan cadastral de Libreville». Ce lotissement a été acquis en 2013 pour un montant de 3,3 milliards de francs CFA. Laissé en friche depuis 2013, le site a été occupé au fil des années par des squatters, récemment déguerpis.

La CDC a été accompagnée dans sa visite de terrain, par une équipe de la mairie du 5e arrondissement qui espère, quant à elle, que «ce projet ambitieux changera de façon radicale l’image de cette zone».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Bikoro Ndemezo'o Albert Diddy dit :

    320 dans TF C’est plutôt un projet de promotion immobilière et non de logement ; La CDC est une institution publique financière je ne comprend pas pourquoi elle refuse de travailler en collaboration avec les programmes projets de promotion de développement durable? ; c’est ce qu’on attend d’elle, car, elle a en charge la gestion des fonds souverains!, on les investit dans le développement durable mais surtout dans le cadre du PPP, «  »l’administration publique n’entreprend pas le développement mais le promeut » » il faut investir de manière à permettre à l’État d’être en retour d’investissement tout en optimisant les recettes fiscales; les fonds souverains mis à la disposition de la CDC devraient permettre au Gabon de créer un « fonds fiscal garantie » de sorte à retrouver sa crédibilité auprès des bailleurs de fonds et investisseurs étrangers. C’est ce à quoi çà sert les CDC dans d’autres cieux!!!

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