Le maire de Libreville estime que la société de collecte des ordures ménagères n’a pas rempli ses obligations vis-à-vis de l’État gabonais à qui elle réclame pourtant une quinzaine de milliards depuis plus d’un an.

L’Hôtel de ville de Libreville estime qu’Averda «n’a pas rempli son cahier de charges». © Gabonreview

 

Léandre Nzué ne porte pas beaucoup Averda dans son cœur. Le patron de l’Hôtel de Ville de Libreville estime que les insuffisances de la société de collecte des ordures ménagères impactent négativement sur ses efforts dans l’assainissement de la capitale. «On peut tout faire, mais tant que la ville n’est pas propre, qu’il y ait le problème des ordures, les populations ne seront jamais satisfaites», s’est-il récemment plaint dans une interview sur la webtélé M241TV. Aussi, l’édile n’a-t-il pas caché que si ça ne dépendait que de lui, le contrat liant l’État gabonais à cette société comme à Clean Africa aurait été résilié immédiatement.

Plus de quatre ans après la signature de sa convention avec le gouvernement gabonais, «Averda n’a pas rempli son cahier de charges», soutient Léandre Nzué, non sans rappeler que le contrat confiait à la société trois principales activités : la collecte des ordures ménagères dans six arrondissements de la commune, l’entretien des bassins versants et le curage des caniveaux. «Ils ne font que la collecte des ordures ménagères, et ne font pas les deux autres, mais ils sont payés entre 400 et 500 millions de francs, ce qui n’est pas normal. Ils n’ont pas rempli leurs obligations», a pesté le maire, qui a dit toutefois reconnaître «une dette colossale» de l’État à l’endroit de la société.

Depuis mars 2018, en effet, la filiale du groupe marocain Averda réclame plus de 16 milliards de francs au Gabon. Au terme d’une négociation avec le gouvernement l’an dernier, la société avait reconnu le versement d’un acompte de 1,5 milliard de francs. Ce qui n’a pas permis de régler les problèmes techniques et financiers rencontrés par Averda, dont les activités ont souvent été interrompues.

La convention qui lie l’État gabonais à Averda a été signée en décembre 2014. Prévue pour durer 5 ans, celle-ci est censée prendre fin cette année 2019, mais devrait être renouvelée automatiquement pour une nouvelle période de 2 ans.

 
GR
 

13 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    « qui a dit toutefois reconnaître une dette COLOSSALE de l’état à l’endroit de la société ». Pitié! A Ntare Nzame! Vous voulez que la société travaille cadeau ? Vous devez plus de 24 milliards à cette société. C’est normal qu’elle revendique ses arriérés. Eh! Pitié! Où va le Gabon ? A Ntare Nzame!

    Houphouët Bouegny de Cote d’Ivoire à construit son pays avec comme ressources principales le café et le cacao. Et voilà que la Côte d’Ivoire est mieux bâtie que le Gabon avec toutes ses riches ses naturelles. Si on avait eu un Houphouët Bouegny depuis 1960, le Gabon aurait été vraiment la perle de toute l’Afrique.

  2. L’oeil du Mapane dit :

    Enfin un maire qui a des couilles, chasser les une bonne fois pour toute, une audit s’impose pour vérifier si réellement l’état gabonais leur doit cette somme.

    Bravo M. le Maire, même si la holding est très puissante.
    La vérité finira par sortir, les populations souffrent trop dans les quartiers, il n’y a que les grands axes qui sont réellement nettoyer par cette société et encore.

    Tic tac tic tac Averdpoubelles.

  3. Hô Chi Minh' dit :

    L’oeil de Mapane,est ce que la session du conseil municipal s’est réuni à cet effet?
    Ceux qui rapporte que le Maire de Libreville est un voyou doublé du fait qu’il n’a jamais été à l’école n’ont pas tort d’où l’article du journal l’Union « deux voyous à la tête de la mairie de libreville.

  4. Mimbo dit :

    De la SGA à nos jours c’est le même problème alors le soucis n’est pas chez les sociétés désignées pour la tâche mais plutôt du côté de ceux qui tiennent les caisses du trésor.En y regardant de près on constatera que les décaissements se font facilement pour Joséphine Bongo que pour Averda.Seul les Bongo ont un désir ardent d’argent ,pas les gabonais qui les ont recueilli (Bongo ,Joséphine Assele …)ne sachant pas d’où ils venaient.

  5. Never65 dit :

    Je pense kil faut réfléchir avec de sortir des conneries encore plus
    grosses k le monde! Pouvez-vous répondre à la question suivante svp?
    À combien s’élève la dette de l’état fasse à Averda? Donc cette société doit
    travailler gratuitement pendant k vous, vous faites des couilles en diamant?
    Plus de 24 milliards de francs CFA! Est ce normale ou honteux?
    C inimaginable… interrompt le contrat et vs verrez des procès vous coller
    au C.. à l’international.

  6. Bikoro Ndemezo'o Albert Diddy dit :

    Pour les experts que nous sommes, les ordures ménagères ou autres déchets organiques constituent plutôt un atout économique qu’il convient seulement de valoriser. Les présents déchets constituent du gaz bio à porté de main. l’État devrait seulement accepter financer la recherche locale, en voilà la condition. Car comment se fait il qu’une grande capitale de ‘Afrique noire comme Accra n’a pas d’ordures ménagères, où vont-elles ? C’est pourtant le fruit de la locale au Ghana qui a fait que les OM valorisent leur PIB …

  7. L’oeil Du Mapane dit :

    L’audace vaut mieux que la lâcheté, je le dis et le redis, le Maire a des couilles de dénoncer le manque d’efficacité de cette société, ceux-là qui parle, ne vivent pas les réalités du quotidien, auxquels sont exposés les populations.

    Prenez une voiture banalisée, allez vous balader dans les quartiers, vous comprendrez par vous-même.

    La société averda est payer à la tonne et elle sur facture à l’Etat ses prestations.
    Observer le curage qui est fait et mis sur le trottoir, il est en suite facturer en ordures ménagères sur le Pont bascule et ré-facturer en extra-prestations.

    Oui, le maire de Libreville, je vous dite, n’a peut-être pas fait l’école, mais n’est pas ignorant et stupide comme ceux qui défendent l’indéfendable.

    Il y’a plein d’entreprises nationales capables de relever le défi.

    Averda est tout d’abord une affaire de pote qui prendra fin bientôt.

    L’interêt général doit prendre le dessus pour protéger nos populations les plus vulnérables qui ont du mal à joindre les deux bouts et qui côtoient au quotidien, rats, cafards, moustiques et poubelles non collectés.

    Arrêter de faire la part belle de cette société.

    Que la société Averda collecte ou ne collecte pas, le prix de sa tonne est à 30500FCFA, elle s’en fou même si les détritus doivent attendre des mois avant d’être collectés, cela ne change rien pour Averda.

    Le Maire de Libreville, doit infliger des sanctions pour les zones non collectées par ladite structure en premier responsable.

    Le montant alloué à celle-ci est colossal, il faut éclater ce montant et redistribuer équitablement aux entreprises nationales basées au gabon, cela permettra de relancer la machine économique.

    Gabon d’abord. Bravo à Léandre Nzué, vous êtes un homme de terrain, ne vous laissez pas intimider par une holding aux aboies et qui n’attend le bon moment pour planter les gabonais.

    Faite une audit avant de payer quoique ce soit, il n’ont plus de matériel et sont obligés de faire des locations. Tic tac tic tac

  8. asphalt dit :

    Justement des couilles il en a et il veut se les faire tailler en diamant maintenant
    Mr le Maire veut faire virer Averda avec laquelle il n’est pas en odeur de sainteté pour placer une autre société qui lui reversera des commissions. On connais ça ooooooh!
    Alors qu’il se batte d’abord pour que la dette de l’Etat envers Averda soit régulièrement payée et après on verra au lieu de directement chercher à résilier le contrat.

  9. Desire dit :

    L oil du mapane, il faudrait te faire regarder le cerveau par un spécialiste

  10. L’oeil du Mapane dit :

    On sens qu’Averda vous mise grave pour la défendre ainsi.

    Ils vont dégager et d’autres ferons mieux qu’elle, malheureusement pour vous, la récréation est terminée, l’heure est au travail.

    Vous les bandits de grands chemins, on finira par vous démasquer et vous mettre à Ngatta.

    Je resterais toujours du côté des plus défavorisés et non d’une société qui passe son temps à sur- facturer l’état et lui faire du chantage.

    Averda ne remplie pas son cahier de charges, elle vient de recevoir une très grosse enveloppe, qu’a t’elle fait ? au lieu de resté à pianoter derrière vos écrans, allez constater dans les quartiers la souffrance et le préjudice que les autochtones vivent chaque jour.

    Sans compter les maladies auxquels ils sont exposés, il y’a des causes à effets irrémédiables.

    Vous les actionnaires de la société Averda, votre mange pain finira bientôt, vous allez bien maigrir.

    Trouver un autre point de chute pour satisfaire votre pense.

    Pour moi quoi, makaya.

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