Dans sa stratégie de lutte contre l’insécurité dans la capitale, la préfecture de police de Libreville s’est dotée d’un numéro WhatsApp, qui lui permettra de recevoir des signalements de la part des populations.

Les Forces de police nationale se sont dotées d’un numéro WhatsApp. © Gabonreview

 

Déjà présent sur Facebook, la préfecture de police de Libreville poursuit son appropriation des réseaux sociaux. Elle s’est dotée d’un numéro WhatsApp (05818181). Le but, pour les Forces de police nationale (FPN), est d’être plus proches des populations et d’être informées presque en temps réel des actes et évènements répréhensibles commis dans la ville. Ce numéro WhatsApp vient s’ajouter aux différents contacts téléphoniques sur lesquels les FPN sont joignables (04181212, 05950667 et 01764890).

Si l’on n’est pas encore sûr que ce numéro WhatsApp portera les résultats escomptés sur le terrain, il n’en demeure pas moins que les forces de l’ordre se servent de plus en plus des réseaux sociaux dans le cadre de leurs missions. Et ceux-ci le leur rendent d’ailleurs bien. D’autant que ces derniers mois, des alertes données par les internautes, notamment sur Facebook, leur ont permis d’appréhender des contrevenants à la loi, à l’instar du groupe de jeunes braqueurs à la machette ayant sévi à Plein-Ciel, en octobre 2018, à Libreville. En janvier dernier, grâce aux signalements des internautes, la police est parvenue à retrouver et à mettre la main sur un chauffeur de camion ayant pris la fuite après avoir percuté un individu toujours dans la capitale.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Ikobey dit :

    Gadget ! effet d’annonce ! pourquoi la police se déplacerait avec Whatsapp ? alors qu’elle ne se déplace pas quand on lui téléphone…très souvent, elle ne répond même plus.

  2. idiata idiata dit :

    Mrs bonjour, les infos et les commemtaires que je trouve sur ce site me font honte.
    j’ai exerce dans un hopital dans ce pays, puis quand je suis aller dans un autre, j’ai ralise que le premier etait 100 fois plus meilleurs que le deuxieme. Que le dernier etait au 19 siecle compare au premier qui etait deja au 21 siecle.
    well, ce budget whatsapp des policiers de village viendra encore des impots et autres taxes preleves d’une population meurtrie par la pauvrete… sur la Nationale 1 et dans les arteres de la capital, ou on tord les mains des pauvres taximen qui cherche de quoi joindre les deux bout a la fin de la journee…bref
    le Gabon, fait honte internationalement avec ses leaders PATHETIQUES, bref….
    votre whatsapp, Mrs les policiers, aujourd’hui c’est presque du 20em siecle. nous sommes au 21em siecle, il y a d’autres moyens socio sofistiques si on veut communique Mrs….
    et comme tout se paye ici bas, le bonheur des tenebres est a l’horizon pour ceux qui maltraitent le pauvre peuple. salut!!!! Orphelin et Gabonais je suis.

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