Le ministre de l’Education nationale, Patricia Anguillet et celui en charge de l’Instruction civique, Alain-Claude Bilie-By-Nze, ont eu une séance de travail le 9 février à Libreville, pour préparer un Plan d’urgence civique contre la violence en milieu scolaire.

Image illustrative des violences en milieu scolaire. © D.R.

 

La montée de la violence dans les établissements scolaires au Gabon est inquiétante. Elle exige du gouvernement un plan de lutte efficace et urgente. C’est dans ce cadre que s’inscrit la séance de travail du 9 février, entre le ministre de l’Education nationale et son collègue en charge de l’Instruction civique.

Alain-Claude Bilie-By-Nze et Patricia Anguillet ont mis à profit cet échange pour réfléchir sur les stratégies à mettre en place pour lutter contre la violence dans les établissements scolaires.

Les deux membres du gouvernement ont convenu de la mise en place dans les tout prochains jours, d’un «Plan d’urgence civique».

Ce plan constitue, selon le directeur général de l’Instruction civique, «une instruction des hautes autorités de la République», a expliqué Paul Obame Anda. «Il consistera à lutter efficacement contre le phénomène de violence en milieu scolaire observé  ces derniers jours», a-t-il ajouté.

Les différentes articulations de ce plan et les modalités de sa mise en oeuvre seront déclinées par les membres du gouvernement prochainement.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

2 Commentaires

  1. AloZack dit :

    Plan d’urgence!!!!

    De quoi? lorsque la pratique au quotidien des adultes démontre tout le contraire des vertus:

    – nous trichons honteusement les élections devant nos enfants;
    – nous volons allègrement de l’argent public devant nos enfants;
    – nous violentons sans ménagement nos concitoyens devant nos enfants;
    – nous faisons des recrutements familiaux devant nos enfants;
    – nous donnons des notes sexuellement transmissibles devant nos enfants;
    – nous accusons ouvertement nos fonctionnaires d’agents corrompus;
    – nous disons à la face des jeunes que les grosses cylindrées sont la solutions à nos problèmes de route;
    etc, etc.

    SANS SANCTION AUCUNE.

    Les enfants ne font que suivre notre exemple.

  2. ébirane dit :

    les enfants violents sont intrinsèquement mauvais, si les les parents sont mauvais ou ont ratés l’éducation de leur enfants, celui qui souhaite réussir n’est pas obligé de suivre leur mauvais exemples.les parents ont aussi une part de responsabilité dans cette affaire.d’aucuns savent pertinement que leurs enfants sont mauvais et les défendent lorsque ceux-ci se font arretés par les policiers.

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