Les États de la sous-région d’Afrique centrale réfléchissent, du 9 au 13 décembre 2019, à Yaoundé, au Cameroun, sur l’harmonisation des tarifs douaniers de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) et de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Les États de la sous-région Afrique centrale aspirent à une union douanière efficace. © D.R.

 

Les membres du comité technique sur les questions économiques et commerciales de la rationalisation des communautés économiques régionales en Afrique centrale élaborent depuis le 9 décembre les mécanismes d’unification des douanes des deux communautés économiques de la sous-région.

Il s’agira pendant cinq jours, soit jusqu’au 13 décembre prochain, d’examiner et de définir la structure d’un tarif extérieur commun harmonisé en Afrique centrale, mais aussi d’un code des douanes commun. «L’objectif ici est de passer de l’union douanière de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) qui se limite à six pays à une union douanière plus large de onze États membres de la plus grande Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), afin d’avoir un marché et des débouchés plus importants pour les produits de ces pays membres, mais aussi pour permettre à la sous-région de jouer sa partition vers l’intégration économique et régionale africaine», a indiqué le ministre délégué du Cameroun chargé de l’Economie, de la Planification et du Développement régional, Paul Tasong.

Selon les experts, l’existence de ces deux communautés économiques en Afrique centrale constitue une entrave assez sérieuse au processus d’intégration régionale, alourdit les manœuvres au sein des négociations commerciales, conduit à un faible contrôle sur les leviers de la décision économique et un écartement entre plusieurs processus et espaces d’engagements.

Si la fusion de ces deux institutions sous-régionales participera au renforcement et à la stabilité économique de la région, de même que favorisera l’intégration de celle-ci, des désaccords sur certains points ne s’arrêtent pas d’être exprimés par les différents États parties. Notamment la fermeture de l’importation de l’huile de palme dans la sous-région, de même que les explosifs.

Au terme des travaux, le comité technique sur les questions économiques et commerciales de la rationalisation des communautés économiques régionales en Afrique centrale devra pouvoir proposer un tarif extérieur commun en Afrique centrale, qui sera transmis aux chefs d’État des différents pays pour appréciation et approbation.

Ce processus d’harmonisation a débuté par la fusion des deux zones de libre-échange de la CEEAC et de la Cemac. Les autres étapes consistent en l’Union douanière, au rapprochement des cadres institutionnels des deux communautés pour avoir le moins d’institutions possible.

 
GR
 

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