Deux semaines après l’intervention des forces de l’ordre au quartier général du candidat de l’opposition, sa coordination de campagne a annoncé une saisine de la Cour pénale internationale à ce sujet.

QGPing

Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, le 14 septembre 2016 à Libreville. © Gabonreview

 

Plusieurs jours après, les véritables raisons et les conséquences de l’intervention des forces de l’ordre au quartier général de Jean Ping sont encore mal connues. En plus de se rejeter mutuellement la responsabilité, les autorités gabonaises et le camp du candidat consensuel de l’opposition évoquent chacun son bilan de l’assaut donné dans la nuit du 31 août au 1er septembre 2016.

Quand les premiers nient avoir causé la mort de citoyens gabonais présents sur les lieux, les seconds attestent du contraire et exhibent des images qu’ils présentent comme des preuves. Ils menacent d’ailleurs de porter l’affaire devant la Cour pénale internationale (CPI). C’est en tout cas ce qu’a annoncé Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, le 14 septembre.

Selon le vice-président de la commission juridique de l’équipe de campagne de Jean Ping, seule la CPI permettra de faire toute la lumière sur cette affaire. Une demande d’enquête internationale indépendante a notamment été transmise au bureau du procureur de ladite Cour. En attendant, il a tenu à relever qu’au regard de l’heure choisie par les agents pour perquisitionner le QG de Jean Ping, les autorités gabonaises se sont mises en marge de la loi.

«La perquisition dans un domicile, se fait dans les heures légales : pas après 19 heures, pas avant 6 heures du matin, sauf réquisition faite de l’intérieur des lieux que l’on va perquisitionner», a rappelé Moukagni-Iwangou. Or, selon ce dernier, l’intervention a eu lieu aux alentours de minuit et une heure du matin. De même, les soutiens juridiques du candidat de l’opposition ont affirment avoir mal compris les violences perpétrées par les forces de l’ordre sur les lieux de l’intervention, ainsi que la destruction des bureaux, des documents, du matériel informatique et télévisuel.

Pour leur part, peu de temps après cet assaut, les autorités gabonaises avaient expliqué que l’intervention des forces de l’ordre au QG de Jean Ping était nécessaire pour éviter de nouvelles émeutes dans la capitale. A en croire le ministre de la Communication, il s’agissait, en réalité, d’un lieu stratégique pour les auteurs d’actes de vandalisme. Selon Alain-Claude Bilie-By-Nzé, les présumés casseurs s’y sont retranchés pour tenter d’échapper aux forces de l’ordre à leurs trousses.

 

 
GR
 

21 Commentaires

  1. Le Villageois dit :

    On ne peut pas tuer des citoyens quelqu’en soient les raisons qui motiveraient cette attaque. Le Gabon ne pratique plus la peine de mort. C’est urgent de faire la lumière sur toutes les morts recensées au Gabon au cours de la période post électorale. Les auteurs doivent être traqués avec la plus grande célérité pour qu’ils répondent de leurs actes devant la justice.

  2. Antoine LABOUE dit :

    Nous vous soutenons activement, il faut poursuivre le Ministre de l’intérieur et son commanditaire ALI BEN BONGO.

    La Radio de la résistance vous soutient de tout coeur.
    Écoutez la radio 24/24-7j/7
    Sur: http://resistance.site-radio.com/livefeeds-1

  3. Bernie dit :

    Vous écrivez d’abord qu’ils « menacent » de porter l’affaire devant la CPI puis vous dites « une demande d’enquête a été transmise ». C’est flou.

  4. Fils du Pays dit :

    Tant que ABO est au palais une saisine de la CPI ne sert de rien. Aussi la CPI, franchement ils ne sont pas champion pour enquêter sur des théâtres d’opération comme celui-là. Ils vont se baser sur les on dit du pouvoir, les bruits de la rue et les rapports d’ONG des mois et des mois après.

    Sinon avez-vous déposé une plainte pour crime contre l’humanité ? C’est souvent le genre de dossier qui les intéressent…

  5. Adis faye dit :

    Une demande d’enquête internationale n’est pas une plainte apparemment. bref les pdgistes ont recommencé à marcher pour leur champion cela n’a été ni interdit ni réprimé, mais quand les autres le font, la police attaque blesse et tue. il faut que ça cesse

  6. Le chef traditionnel et coutumier dit :

    Je pense qu’il faut aussi penser à saisir la Grande Loge Nationale Française car il viens de violer son serment maçonnique. Pour cela , ce Grand Maître de la GLG mérite une destitution de ses fonctions de Grand Maître du Gabon. Vraiment, un Grand Maître qui ne met pas en pratique le symbolisme de la droiture et de lumière doit être rétrogradé et rejoindre la station des apprentis ( car sa place n’est pas à l’orient ). AMEN

  7. Jean -jacques dit :

    Je ne suis pas un specialiste dans les enquêtes.mais je me dis les faux opposants pensent que la democratie c’est mentir.manipuler fairf recours ã bourgi. La franbf et les hackers ivoiriens.si vous dites que il y a bcoup des morts.ou sont les parents des victimes pour dire que je cherche mon parent?

  8. YES dit :

    Jean Jacques peut il rzspzcter les morts?

  9. YES dit :

    Khadafi a tiré sur son peuple. C’est cela que Ali Bongo lui reprochait.

    Ali patron de l’armée a tiré sur le peuple désarmé.

    Mêmes causes mêmes effets!

  10. YES dit :

    Khadafi a tiré sur son peuple. C’est cela que Ali Bongo lui reprochait.

    Ali patron de l’armée a tiré sur le peuple désarmé.

    Mêmes causes mêmes effets!

    La CPI doit être saisie.

  11. DUNCAN dit :

    très bien qu’une enquête soit lancée comme cela elle enquêtera également sur les nombreux mercenaires non gabonais abattus que ping n’arrive pas à avouer sinon cela lui mettra dans une position délicate vis à vis de leurs familles. que la CPI arrive et ouvre une enquête pour l’occasion sur le complot planifié depuis des mois par PING qui envisagé des pertes en vie humaines pour choquer l’opinion internationale, pour l’occasion on lui transmettra le reste des écoutes téléphoniques ou ces messieurs incitent la population a ce mettre au devant des troubles pour qu’on puisse mieux les viser!!! que la CPI après avoir entendu le ministre de l’intérieur, entende Sieur Yao sur les dessous de cette élection!!! allez pour une fois que la CPI soit courageuse et démontre que ALI BONGO a volontairement fait assassiner des gabonais!!! que la CPI demande des explications aux organisateurs des fausses mises en scène d’assassinats et leurs commanditaires. Vivement que cette CPI arrive au Gabon et CA VA SE SAVOIR. nous avant un fragrant délit (Sieur Yao).

  12. DUNCAN dit :

    les balles que les militaires on reçu! ils se les sont tirés eux même peut être!!!!! des mercenaires payés par le camp de Mr PING ont été infiltrés dans la masse à dessein pour provoquer une riposte des forces de l’ordre! et ces même mercenaires ont été pour la plus part abattus (d’où les 50 à 100 mort que MR PING déclare mais n’a pas le courage de donner leur identité)!!! qu’il sache que si il ne gagne pas il sera seul face à leur famille!!!!

  13. bassomba dit :

    La CPI! Ah! Ah! quelle bonne blague!

  14. leokhardo leokhardo dit :

    Pour les familles approuvées, que vérité soit dite, que justice soit rendue !

  15. bonga pierre dit :

    L
    es médias et l’homme de la rue au Cameroun dénoncent l’ingérence du gouvernement français dans la situation politique dans notre pays.

    Dans les médias locaux, les nombreux experts qui se sont exprimés depuis le déclenchement de la crise postélectorale au Gabon, dénoncent l’ingérence de la France dans les affaires « intérieures d’un pays souverain ».

    De manière générale, les camerounais affirment que la France veut imposer à la tête du Gabon, Jean Ping, un candidat déclaré perdant par la Commission électorale nationale permanente (Cénap), au détriment du président Ali Bongo, déclaré élu.

    Dans la rue, les personnes rencontrées vont plus loin. Dans leurs déclarations, elles signalent que le « chinois », le « bridé », a perdu l’élection, et que celui-ci, veut faire déclencher une guerre pour que ses amis de la communauté internationale interviennent.

    Sur les réseaux sociaux, c’est la même tendance, dans leurs publications, les camerounais crient au scandale et dénoncent la manipulation de la France via ses médias d’Etat ou “complices”.

    Des messages anti-français resurgissent comme au moment de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire.

    Certains vont plus loin, en invitant Paul Biya, réputé réservé dans les affaires intérieures des pays souverains, à « s’impliquer » dans la crise qui secoue le Gabon, afin disent-ils, d’amener Jean Ping à « reconnaître sa défaite. »

    Pour les camerounais, Ali Bongo serait victime de sa volonté de rupture avec les pratiques de l’époque de son père et de son plan de réforme politique notamment avec les transformations sur place de matières premières, bois et minerais par exemple et la fin des “privilèges” indus.

    Est également évoqué son courage pour avoir “osé” exiger le paiement de la dette de plusieurs centaines de milliards de l’entreprise française pétrolière Total, peut être à l’origine du déferlement tout azimut anti Ali venu des médias français à l’image de celui anti-Gbagbo en 2010-2011.

    Vivement que ces sages voix soient écoutées par Ping et sa Françafrique.

  16. Jean -jacques dit :

    Pourquoi les parents des 50 a 100morts que les menteurs et les sous hommes de l’opposition parle il faudrait que les parents des victimes se presentent et on ouvre les enquêtes.l’assaut des militaire a permis de capturer le hacker ivoirien sinon les conards et les rats mouillés de l’opposition allaient nier dire que le gvment ment.et ce criminel zibi qui pensait qu’il été plus malin.

  17. bonga pierre dit :

    la CPI devrait aussi se saisir du dossier des assassins de Mamboundou qui se font passer pour des démocrates (Nzouba Ndama et ses amis). Cette juridiction est inique et partiale, ce qui est contraire aux principes de la justice. Quand ouvrira t-elle les enquêtes sur les massacres commis par Ouattara, Soro et Compaoré.

  18. bonga pierre dit :

    Il n’y a pas plus de 6 victimes gabonaises, sinon leurs parents entreprendraient déjà des démarches pour les identifier et demander réparations aux autorités gabonaises. Si les 50 ou 100 morts déclarés ne sont pas identifiés jusqu’à ce jour, c’est parce qu’il s’agit de mercenaires à la solde du PDG tendance Ping

  19. nyama dit :

    En tout cas c’est affaire à suivre de très près. Macron dirige

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