Le Conseil d’administration de l’Institut supérieur de technologies (IST), tenu le 2 juillet à Libreville, n’a retenu aucun candidat parmi les quatre prétendants au poste de directeur général.

Le ministre de l’Enseignement supérieur Jean de Dieu Moukagni-Iwangou (centre), lors du Conseil d’administration de l’IST, le 2 juillet 2018. © Gabonreview

 

Le Conseil d’administration de l’Institut supérieur de technologies (IST), tenu le 2 juillet à Libreville, a tranché dans le vif : aucun candidat n’est habilité à occuper le poste de directeur général de cet établissement supérieur, ni même le directeur général sortant, Jean Lekouma.

Présidé par le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni, le Conseil d’administration de l’IST avait pour objectif, comme ce fut le cas dans d’autres établissements supérieurs du Gabon, de sélectionner les candidatures et auditionner les différents postulants au poste de directeur général.

Quatre candidats étaient en lice : Lydie Mavioga, Boniface Ofadjali, Simon Peter et Jean Lekouma, le directeur sortant. Apres l’examen de dossiers, toutes les candidatures ont été jugées irrecevables. Selon le ministre de l’enseignement supérieur, les dossiers souffrent d’un double handicap.

Concernant Jean Lekouma son dossier n’a pas été retenu en raison du fait qu’il «n’ait pas justifié le grade de maitre-assistant. De plus le directeur sortant n’est pas enseignant permanent à l’IST», a expliqué Jean de Dieu Moukagni. Les trois autres candidatures ont été rejetées pour défaut de grade requis. Aucun n’a le grade de maitre- assistant.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

8 Commentaires

  1. Foya dit :

    Vous voyez comment Ali Bongo et les altogoveens tuent notre pays en bafouant les lois et règlements. Est-ce parceque Jean Lekouma est altogoveens et pédégiste qu’il a été nommé à ce poste en violation totale des règles. Une enquête doit être menée, des responsabilités dégagées et des sanctions appliquées pour que plus jamais pareils mentalités ne continuent de prospérer. La mauvaise gestion il n’y a pas que les finances. Pour un pays comme le nôtre, la ressource de base doit être là qualité des hommes qui dirigent, nos institutions, nos administrations, nos écoles, nos entreprises et j’en passe. Un Gabon même sans argent avec des hommes méritant peut poursuivre un développement harmonieux.

  2. faustaire dit :

    il faut souligner ici l’audace dont à fait preuve le ministre en rejetant les candidatures qui ne se conformaient pas à l’esprit de la loi. c’est à dire l’obligation faite de justifier d’un grade de maitre assistant comme dispose le décret. mais cela soulève tout de même une interrogation qui est celle de savoir comment est ce que lors du conseil d’administration de l’ENSET, il a été retenu des candidatures qui souffraient des mêmes handicaps et on a vu le seul dossier qui répondait aux conditions posées par la loi être rejetées. à l’IST aucun candidat n’a été retenu parce que personne d’entre eux ne justifiait du grade de maitre assistant, ce qui est conforme à la loi. mais c’est scandaleux lorsque l’on constate qu’à l’ENSET de toutes les candidatures qui ont été retenues, aucun n’a le grade de maitre assistant. le seul candidat ayant ce grade à l’ENSET a vu sa candidature jugée irrecevable.
    on veut que les choses changent mais cela doit se faire en toute légalité et dans le respect des textes en vigueur. il faut cesser l’application à géométrie variable de la loi de peur de faire perdurer l’injustice. sauf si je me trompe, mais je crois savoir que l’ENSET et l’IST sont soumis au même régime et de ce fait le décret doit s’appliquer de la même manière dans les deux établissements.

  3. moussavou jules dit :

    Je crois que la nouvelle procédure de désignation des recteurs et Directeurs Généraux des grandes Écoles est en train de tourner à un règlement de compte : à l’IST, le décret a été appliqué, en prononçant l’irrecevabilité des candidats qui ne remplissent pas les critères, notamment <>. Cependant à l’ENSET, c’est le contraire : les quatre candidats dont les dossiers ont été jugés recevables, non seulement aucun d’eux n’est Maître assistant ; mais le pire c’est que deux candidats n’ont même pas le niveau Master notamment Messieurs Jean Christophe Moudjingui qui s’en tire avec une moyenne de 83,81% et Joseph Ngoma Louembe qui n’a recueilli que 43,14%, ils ont tous les deux un niveau d’étude équivalent à une Maîtrise (BAC + 4), appelé professeur d’École Normale. Le deux autres candidats Christian Didier Mouity qui a obtenu 70,86%, et Samuel Mezui M’Obiang 67,5% sont titulaires d’un doctorat en sciences de l’éducation, mais ils sont simples Assistants. L’ENSET, présente à l’heure actuelle une probabilité de 33.33% de se voir être géré l’année prochaine par un Directeur Général qui n’à même pas un Master. Je vous laisse le soin de faire vos enquêtes, pour comprendre que je ne raconte pas des histoires, ou encore allez-y demander aux candidats Messieurs Jean Christophe Moudjingui et Joseph Ngoma Louembe de vos montrer leurs Diplômes.

  4. Piouf dit :

    l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. si çà peut continuer ainsi. bon début le Bantou

  5. faustaire dit :

    tout ceci se fait en toute illégalité. les gens qui hier prétendaient dénoncer la corruption, le non respect des lois et le favoritisme sont ceux qui aujourd’hui bafouent allègrement les lois au nom des règlements de compte. lorsque les gabonais prendront conscience qu’il faut mettre les hommes méritant à la place qu’il faut, ce pays ira mieux. comment peut-on permettre que des personnes ayant difficile un master puissent occuper un tel poste de responsabilité où ils seront en charge de la formation des futurs cadres du pays. pourquoi toujours faire dans du deux poids deux mesures et espérer voir un changement positif. tout cela doit être combattu et dénoncé

  6. blabla dit :

    Voici ceux là qui prétendaient restaurer la légalité de chance entre les hommes les vertues morales, la lutte contre la corruption, blablabla à ma grande surprise il a suffit d’une petite parcelle de pouvoir, les règlements de comptes commencent ce moukagni il ne s’est même pas encore assis sur son fauteuil, il commence à agir comme un gars du quartier sans objectivité. Pitié de nous les naïfs qui croyons au changements (bleu bonnet bonnet bleu) vraiment c’est écoeurant ce qui se passe à l’enset ça sent de la machination. Un texte qui concerne tout l’enseignement supérieur on l,applique textuellement ailleurs mais ça coince à l’enset. Ça sent un règlement de compte. Bref j’ai honte lorsque iwangou disait à qui veut l’entendre que Ali est tricheur, voleur patati patatà mais c’est ce qu’il est venu faire à l’enset la tricherie.mr le ministre les gens de dieu( Jean de dieu) c’est ca votre nom chretien au fond de votre conscience vous savez que vous avez été injuste envers ce monsieur qui a prouvé sa capacité de manager, ses potentialites à la tête de cette grande école la preuve c’est l’une des école qui n’a jamais souffert des perturbations, le calendrier pédagogique est respecté. Je crois que votre problème se trouve ailleurs?

  7. medang dit :

    C’est vraiment dommage que les choses se passent de cette manière. mon regard sur les ambitions politiques de ceux qui s’appellent opposants change complètement. En effet l’actuel ministre de l’enseignement supérieure se dit opposé à certaines pratique en violation des droits et règlement, mais le voici les bafouant complètement. En effet les trois candidats restés en liste pour la candidature du poste de Directeur générale de l’ENSET ne peuvent justifier le grade de maître assistant. C’est vraiment dommage pour notre pays et surtout pour notre système éducatif qui certainement s’enfoncera d’avantage.

  8. messowomekewo dit :

    Ce n’est pas parce qu’on a le grade « maitre assistant » qu’on est forcément apte à diriger un établissement.Ce grade suppose une quasi-aptitude pour l’enseignement. Diriger,c’est autre chose.Ne nous fatiguer pas avec ça. Mener les hommes exige des qualités qui échappent souvent aux agrégés et autres maitres-assistants. Je suis d’accord, étant donné qu’il s’agit d’un environnement universitaire, il est souhaitable que les candidats aux postes de direction jouissent de grades académiques corrects; de là à en faire un critère d’élimination me parait un peu excessif, d’autant qu’il existe des agrégés incapables de diriger correctement un simple service, sans se vautrer dans l’esbroufe…

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