Après 5 mois d’interruption, les cours ont repris, le 1eravril, à l’Institut supérieur de technologies (IST). Ce, trois jours après une réunion entre le ministre de l’Enseignement supérieu,r Jean de Dieu Moukagni Iwangou, les responsables de l’établissement, les étudiants et les enseignants.

Des étudiants de l’IST. © D.R.

 

Interrompus depuis 5 mois, en raison, entre autres, du non-paiement des vacations des enseignants, les cours ont repris à l’Institut supérieur de technologies IST, le 2 avril. Bien que tardivement, les enseignants et certains étudiants déjà ont regagné le chemins des classes pendant d’autres ont entamé le processus d’inscriptions. «Les cours ont bel et bien repris et nous avons commencé avec les mathématiques financières aujourd’hui», a expliqué Leslye, étudiante en 2e année comptabilité.

La reprise de cours a été rendue possible grâce à une réunion tripartite tenue, trois jours auparavant, entre le ministre de l’Enseignement supérieur, les enseignants, les responsables de l’établissement et les étudiants. Si la teneur des échanges n’a pas été dévoilé, les enseignants ont finalement accepté de dispenser à nouveau les cours. Nul doute que l’Etat a accepté d’éponger leurs arriérés de vacations.

Censés débuter depuis octobre, les cours à l’IST, comme dans certains établissements supérieurs du Gabon, avaient été interrompus par les enseignants en raison du non-paiement de leur vacations. Près d’une vingtaine d’enseignants étains concernés par la situation pour un montant envoisinant les 50 millions, selon certains étudiants citant leurs enseignants mais ayant recuis l’anonymat.

Outre les vacations des vacations, l’IST fait face à plusieurs difficultés d’ordre académique. L’établissement manque du matériel didactique : photocopieur, rames de papier, etc. Par ailleurs, la main-d’œuvre non permanente de l’établissement n’est pas payée depuis plus de six mois. En sus de quoi, les bourses des étudiants tardent à être payées. Certains d’entre eux, pourtant régulièrement inscrits, n’ont toujours pas perçu la première bourse. Plus grave, les étudiants admis dans l’établissement par concours n’ont jamais commencé les inscriptions. Autant des problèmes auxquels Jean de Dieu Moukagni Iwangou a sans nul doute apporté un début de solutions pour dénouer la crise. Reste à savoir combien de temps cela devrait durer.

 
GR
 

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