Les partenaires du ministère de la Justice, dont le ministère de l’Agriculture, le Bureau de coordination des Nations unies, l’Unesco et l’Unicef ont échangé, le 19 février, avec le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Erlyne Antonela Ndembet-Damas sur le programme de réinsertion des jeunes en milieu carcéral. Il devrait être lancé en mars prochain pour donner plus d’espoir aux détenus.

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Erlyne Antonela Ndembet-Damas, lors d’une récente descente sur le site du futur centre de réinsertion des jeunes de la prison centrale de Libreville. © D.R.

 

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Erlyne Antonela Ndembet-Damas, a devisé le 19 février avec des partenaires dont le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, le Coordonnateur résident du système des Nations unies au Gabon, Stephen Jackson, le représentant du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), Stephan Ulrich Grieb, et le chef de bureau et représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) au Gabon, Vincenzo Fazzino. Les échanges ont porté sur le lancement prochain du programme de formation et de réinsertion des jeunes en milieu carcéral. Le démarrage de ce programme est prévu pour fin mars 2020.

«Plus il y a des détenus en prison, plus il y a un mal-être. Et donner l’opportunité aux détenus d’être formés pour leur réinsertion dans la société est une priorité du gouvernement», a précisé la Garde des Sceaux, non sans revenir sur les réaménagements du nouveau Code de procédure pénale via un réaménagement des peines, qui accordent une place de choix au volet réinsertion.

En plus des partenaires onusiens, la stratégie politique du gouvernement entend associer le ministère de l’Agriculture pour assurer la formation des formateurs en techniques agricoles et en pêche. À la fin mars 2020, ce programme entrera dans sa phase d’exécution avec la formation des formateurs, dont 15 gardes pénitentiaires par des techniciens du ministère de l’Agriculture. Une salle informatique sera également inaugurée pour permettre l’appropriation, par les détenus, des Technologies de l’information et de la communication (Tic).

Par ailleurs, le programme d’adduction en eau courante à la prison centrale de Libreville, dont les travaux sont financés par l’Unicef sont arrivés à terme. Cette conjonction des initiatives vise à humaniser à souhait l’univers carcéral. Toutefois, la réussite de ce programme de réinsertion passe par l’édification d’un espace approprié qui sera intégré à un centre de formation professionnelle aux métiers de l’Agriculture, de la maçonnerie et de la menuiserie.

 
GR
 

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