Sans réponse des autorités compétentes jusqu’ici, les sportifs gabonais pourraient ne pas participer aux 3e Jeux olympiques (JO) de la Jeunesse de Buenos Aires, dont le coup d’envoi est prévu le 6 octobre prochain.

Le Gabon pourrait ne pas participer aux JO de la Jeunesse 2018 à Buenos Aires. © izf.net

 

A moins de deux semaines du coup d’envoi des Jeux olympiques (JO) de la Jeunesse de Buenos Aires, rien ne laisse penser que le Gabon prendra part à cet événement sportif. Au grand dam de la délégation gabonaise conduite par le secrétaire général adjoint du Comité national olympique du Gabon (CNOG). «Jusqu’à présent ni les titres de transports ni l’hébergement encore moins les équipements sportifs, rien n’a encore a été payé», a déploré José Walter Foula, relayé par l’AGP.

Une situation invraisemblable d’autant le CNOG dit avoir saisi le ministère des Sports, il y a deux ans, pour la participation du Gabon à ce rendez-vous. «Le ministère nous a dit qu’il n’avait pas d’argent, il nous a conseillé d’aller voir le Fonds national pour le développement du sport. Une réponse plutôt surprenante d’autant que nous l’avons saisi depuis deux ans pour cet événement», a confié une source au CNOG.

A la lumière de ce qui précède, la participation du Gabon aux JO de la jeunesse à Buenos Aires compterait pour du beurre. Ce d’autant que, selon plusieurs sources, le Fonds national pour le développement du sport (FNDS) s’apprête à débloquer des fonds pour le financement d’une partie du budget de la 6e édition du Marathon du Gabon.

José Walter Foula n’a pas manqué d’appeler l’attention des autorités sur les conséquences de la non participation du Gabon aux JO de la Jeunesse 2018. «Si les athlètes gabonais qualifiés pour les Jeux de Buenos-Aires n’y partent pas, le Gabon pourra dire adieu aux Jeux Olympiques de Tokyo. Voilà le danger qui nous guette», a-t-il averti. Les autorités compétentes réagiront-elles à temps pour éviter cette issue ?

Les 3e JO de la Jeunesse démarrent le 6 octobre prochain. Selon José Walter Foula, «après le 30 septembre de ce mois, il sera extrêmement difficile de nous trouver des places pour l’Argentine». En sa qualité de chef de mission, ce dernier devra se rendre en premier en Argentine au plus tard ce 28 septembre, «pour les formalités d’usages».

 
GR
 

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